La croissance du PIB (produit intérieur brut) du Royaume devrait atteindre 4,6% en 2021, selon les dernières projections de la Banque Mondiale. «Au Maroc, la production devrait rebondir à 4,6% en 2021 sous l’effet de plusieurs facteurs, à savoir la diminution des problèmes liés à la sécheresse, le maintien de politiques accommodantes et l’allègement des restrictions imposées aux déplacements internes», indique l’institution financière dans ses «Perspectives Économiques Mondiales» de ce mois de juin 2021 pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA). Pour 2022, le taux de croissance devrait tourner autour de 3,4%. La Banque Mondiale se montre un peu moins optimiste, pour cette année 2021, que Bank Al Maghrib, qui table sur une croissance à 5,3% en 2021.
Au niveau de la région MENA, la Banque Mondiale s’attend à ce que la production augmente de 2,4% en 2021. La région bénéficiera du «récent redressement des prix pétroliers, de l’augmentation de la demande extérieure et de l’atténuation des perturbations économiques dues à la pandémie», explique l’institution financière. «Néanmoins, les perspectives sont incertaines et dépendent de l’évolution de la pandémie, de l’accès aux vaccins et de la volonté des populations de se faire vacciner», note le rapport.
Pour ce qui est des pays exportateurs d’hydrocarbures, la hausse des prix pétroliers favorisera la croissance et le redressement des recettes publiques, indique la même source, estimant que les cours devraient s’établir en moyenne à 62 dollars le baril en 2021 et 2022.
Au niveau mondial, la croissance devrait croître de 5,6% en 2021 en raison principalement d’un solide rebond aux États-Unis et en Chine. Selon la Banque Mondiale, la reprise sera toutefois inégale au vu des effets durables de la pandémie sur les pays émergents et ceux en développement.
A. A.
