Par HASSAN EL ARCH
Directeur de la Rédaction
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Adel El Fakir ne bosse pas derrière son bureau directorial au siège de l’ONMT, à Rabat. Il carbure entre ciel et terre. Les avions sont son espace de travail quand les Salons professionnels et les conventions de partenariat lui en laissent le temps. Constamment entre deux pays, enjambant les continents, son horloge biologique s’est calée depuis longtemps sur les trips du décalage horaire…
De mémoire de journaliste, on n’a pas souvenir d’un dirigeant de l’ONMT qui ait parcouru autant de dizaines de milliers de kilomètres autour de la planète. Son périmètre d’action est, selon les jours, entre l’Amérique, l’Asie, le Moyen-Orient, l’Afrique et l’Europe. VRP dans le plein sens de l’abréviation, il ne conçoit son effort que dans le marathon. Son tableau de chasse est impressionnant. Depuis la sortie de crise sanitaire, les partenariats signés par l’ONMT se comptent par dizaines : compagnies aériennes, tour-opérateurs, Salons sectoriels, associations professionnelles…
Adel El Fakir a émargé aux centres de décision de la plupart des écosystèmes touristiques qui comptent aujourd’hui. Sa mission centrale : mettre (et maintenir surtout) le Maroc dans les radars de ces écosystèmes. Cela dure depuis la fin du cycle «Covid» et cela continue sur un trend encore plus poussé. Le stress ? Il l’amortit en excellent marketeur. La pression ? Il la gère à l’anglo-saxonne. Le commandement ? Il investit dans le capital humain et délègue selon les enjeux. La fatigue ? On croirait presque qu’il se désaltère au kérosène…
Assurément, cet homme est the right man at the right place. C’est ce principe de management bien connu qui nous amène à consacrer le dossier central de ce numéro non à ce qu’il est, mais à ce qu’il fait. Car au-delà du dirigeant, l’institution prime. Et Adel El Fakir a ce trait de caractère, cette vertu en réalité, que lui connaissent bien ceux qui le côtoient : servir son pays sans compter, moderniser sans cesse l’institution, valoriser le mérite de ses équipes. Cela s’appelle mouiller le maillot. Normal pour un grand fan des Lions de l’Atlas !
