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La 6ème est la bonne !

Par HASSAN EL ARCH

Directeur de la Rédaction

direction@letempsmag.ma

L’adage veut que la troisième fois soit la bonne. Pour le Maroc, ce sera la sixième. Pas de problème… L’important est qu’il y ait UNE FOIS ! Et cette fois-là sera assurément mémorable car il s’agira, dans 7 ans, d’organiser un Mondial de football grand format en terres marocaines avec, à quelques encablures dans le Détroit, nos partenaires espagnols et portugais sur leur propre continent. Quel challenge ! Et surtout quelle ténacité car, faut-il le rappeler, le Maroc a essuyé cinq échecs en autant de tentatives : 1994, 1998, 2006, 2010 et 2026. Cela montre que l’on a de la suite dans les idées. La détermination et la patience finissent parfois par payer car si la foi est le moteur des grandes œuvres, l’effort est leur carburant.

Rien n’est jamais écrit dans les étoiles. Cela signifie qu’à but égal, les chances sont tout aussi égales, mais la rage de gagner fait souvent la différence. Rappelons-nous l’extraordinaire exploit des Lions de l’Atlas au Mondial qatari en 2022. L’aura mondiale qui en a rayonné a balisé la voie pour l’attribution du Mondial 2030. La FIFA n’a pas fait de cadeau au Maroc. Elle a simplement et lucidement estimé que le Royaume méritait d’avoir enfin sa chance, comme les autres grandes nations du football. De ce point de vue, le «branding» exceptionnellement réussi grâce aux exploits des Lions de l’Atlas a offert la perspective qu’attendaient de voir près de 40 millions de Marocains. À leur tête, S.M. le Roi Mohammed VI qui a porté à bout de bras, depuis le début de son règne, le projet de développement non pas seulement du sport, mais de l’économie, des infrastructures et des ressources tout autant humaines que matérielles dont regorge le pays. On comprend que le Souverain ait annoncé lui-même la très bonne nouvelle aux Marocaines et aux Marocains, le 4 octobre courant dans un communiqué du Cabinet Royal.

Pour cette 6ème tentative réussie, le Maroc peut être très fier de son parcours sur les trois dernières décennies car sa foi et ses efforts sont aujourd’hui récompensés. Beaucoup de travail, de sueur et d’exaltation aussi, il faut le dire, dans ce qui attend désormais le Comité d’organisation et de suivi du dossier que préside Fouzi Lekjaâ, nommé par le Souverain à ce poste car il en a à la fois le talent et la légitimité. C’est l’un des «bulldozers» du cabinet Akhannouch. Mouiller le maillot, au propre et au figuré, est une de ses capacités. À côté de celle de gardien du Budget de l’État. Bon courage donc à Monsieur Mondial 2030 !

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