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EDITO

Chiffres d’ici et d’ailleurs

Par HASSAN EL ARCH

Directeur de la Rédaction

direction@letempsmag.ma

C’est un «trip» classique. À chaque changement d’année, on triture dans sa tête ce qui a bien marché et ce qui a moins bien tourné durant l’exercice écoulé. On dresse des bilans. On fait des projections. Rien de plus anodin. Ce faisant, des images, des événements marquent l’esprit. Selon les centres d’intérêt, la mémoire en capte ce qui alimentera, sur les court et moyen termes, les débats de société. Mais il ne s’agit pas, ici, de dresser des bilans. Pas plus que de faire des projections. On aura le temps de s’y atteler tantôt. Le propos, ici, est juste de souhaiter une bonne nouvelle année à nos lecteurs, partenaires, amis et proches. Prier pour que leur quotidien en 2023 soit meilleur que celui de 2022 !

Sur la fin de 2022 et l’aube de 2023, quelques faits, dûment chiffrés, ont fait «tilt» dans mon esprit et je les partage aussi bien avec ceux qui y auront prêté attention que ceux qui y sont restés indifférents.

D’abord au Maroc, avec le chiffre 6. Depuis près de trois ans, jamais le bilan quotidien des cas de nouvelles infections au «Covid-19 n’a été aussi bas qu’au 1er janvier courant. Parole du ministère de la Santé ! Les indicateurs se sont mis à remonter, certes. Mais descendre en-dessous d’une dizaine de cas, sur un jour, après avoir fait exploser le compteur quotidien au-dessus des 11.000 cas en 2021, il y a de quoi espérer une accalmie. On voit peut-être le bout du tunnel. On l’espère, du moins.

Toujours au Maroc, avec le chiffre 70. C’est l’indicateur officiel, révélé il y a quelques jours par le Ministre de l’Inclusion économique, concernant le taux des non-diplômés ayant réussi à décrocher un appui dans le cadre du programme «Awrach». 7 dossiers sur 10 agréés l’ont été, en effet, sur des critères de sérieux, de profondeur d’engagement et de volonté de réussite. Le diplôme n’est plus un facteur discriminatoire dans l’acte d’entreprendre !

Encore au Maroc, avec le chiffre 820.274. C’est le nombre d’affaires résolues par les services de la DGSN en matière de lutte contre la criminalité violente, durant l’année écoulée. Nous consacrons d’ailleurs tout un dossier (pages 20 à 37) à la question, dans cette livraison. Bravo aux troupes de Si Abdellatif Hammouchi.

Ailleurs cette fois, avec le chiffre 400. C’est, en millions d’euros, ce qu’empoche Cristiano Ronaldo après avoir signé avec le club saoudien de football Al-Nassr. Il faudrait inventer un nouvel adjectif, bien plus fort que «galactique», pour mesurer l’ampleur financière de ce contrat. C’est l’équivalent de 4,4 milliards de DH pour deux ans et demi, pas un jour de plus, sous le soleil saoudien. Avec son inamovible sourire Ultra Brite, CR7 a dit tout le plaisir qu’il ressentait à porter désormais les couleurs d’un club… d’Afrique du Sud. Si, si ! Vous avez bien lu ! Un lapsus ? Rien que ça ? Moi, l’image que je garderai longuement de ce monstre prétendument «sacré», c’est son effondrement en pleurs, devant les caméras de la planète entière, à quatre pattes sur la pelouse du stade Al-Thumama à Doha. La rencontre en quart de finale du Mondial venait de renvoyer le onze portugais à la maison. Les Lions de l’Atlas étaient passés par là… Elle est là, l’image forte !

Ailleurs encore, avec le chiffre 200. Il représente les pertes engrangées par l’archi-milliardaire américain d’origine sud-africaine. Désormais, la fortune d’Elon Musk, patron de Tesla, de SpaceX et de Twitter, se chiffre à «seulement» 137 milliards de dollars après avoir atteint les 340 milliards de dollars en 2021. Quelle misère de n’être plus que le deuxième homme le plus riche  de l’humanité…

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