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Comment Fès a forgé le parallèle entre l’architecture et le sacré

En marge du Festival de Fès des Musiques Sacrées du Monde, l’emblématique Forum a organisé, samedi dernier, une séance sous le thème «L’architecture et le sacré», au cours de laquelle des experts et des chercheurs ont débattu de la relation entre les espaces et les modes de vie et le sacré dans l’architecture. Deux axes ont structuré cette rencontre : les espaces et les modes de vie en relation avec le sacré dans l’architecture et les symboles du sacré dans l’architecture. Nous avons rencontré le célèbre écrivain et romancier Kébir Mustapha Ammi, qui a modéré les débats dans ce Forum. Il a bien voulu répondre à nos questions.

LE TEMPS : quelles impressions vous inspire cette 26ème édition du Festival de Fès des Musiques Sacrées du Monde ?

Kébir Mustapha Ammi : je suis si heureux que ce grand Festival ait pu avoir lieu de nouveau ! Il nous a manqué, au cours des deux dernières années.

LE TEMPS : La thématique de cette 26ème édition du Festival est «l’architecture et le sacré», reprise également au niveau du Forum organisé en marge de l’événement. En tant que modérateur des débats organisés autour des espaces et modes de vie, comment voyez-vous cette sacralité appliquée à l’architecture ?

Kébir Mustapha Ammi : les communications et les débats lors du Forum ont été d’un niveau exceptionnel. Des chercheurs de différents horizons, d’Espagne, d’Oman, d’Italie, de France et du Maroc, nous ont éclairés en faisant la lumière sur des aspects de l’architecture et de l’archéologie auxquels les gens ne pensent pas d’ordinaire… C’était un moment magique où la lumière spirituelle a jailli ! Nous avons vécu une journée privilégiée. Cela nous a fait vraiment le plus grand bien.

LE TEMPS : pensez-vous que le tourisme spirituel favorise la perception de la pratique architecturale religieuse ?

Kébir Mustapha Ammi : je crois que les nombreux touristes nationaux et étrangers qui viennent à Fès pendant le Festival se trouvent en présence et en phase avec les richesses architecturales et spirituelles de la ville. Fès est une cité ancienne qui possède un patrimoine architectural d’exception. Le Festival, qui met forcément cette richesse en avant, permet aux visiteurs de l’apprécier à sa juste valeur !

Propos recueillis par LAIDIA FAHIM

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