PAR HASSAN EL ARCH
Est-il encore besoin de le rappeler ? Le dossier du Sahara marocain est l’un des plus vieux contentieux au monde avec plus de 45 ans sur les tablettes de l’ONU ! Oui, près d’un demi-siècle d’agressions, de mensonges et de non-droit auxquels le «Polisario» s’évertue à donner les apparences d’une juste cause. Parrain, sponsor, bailleur et allié de l’entité «polisarienne», l’Algérie porte devant l’Histoire la responsabilité de ce conflit. Elle n’a jamais caché sa haine viscérale pour ce Maroc qui continue de se développer, de grandir et d’engranger le respect au sein de la communauté internationale. On comprend que le pouvoir à Alger soit aux abois ! 45 ans de travail consistant à miner la paix et le voisinage, à coups de milliards de dollars, pour en arriver à cette nouvelle sortie : agresser ouvertement le voisin et cracher sur le droit international, une énième fois, en poussant le «Polisario» à violer l’ordre consensuel à El Guerguarate, voulu et surveillé par les Nations-Unies depuis des lustres.
On ne peut pas ne pas relever la «coïncidence» sur le calendrier… Le mouvement sur commande du «Polisario» à El Guerguarate a été opéré quelques jours seulement avant la Fête de l’Indépendance du Maroc. De manière quasi-concomitante, si l’on peut dire. La lecture de ce timing est intéressante et son interprétation coule de source. Mais lorsqu’on persiste dans les chimères, le retour de manivelle est souvent douloureux. Même si cela rime, pondération ne signifie pas hésitation. Et sagesse n’est pas synonyme de faiblesse. Les milices financées par Alger l’ont appris à leurs dépens. Une leçon dans les règles de la tactique et de la stratégie leur a été administrée par les Forces Armées Royales. Un nettoyage comme on l’attendait depuis longtemps, dans cette zone-tampon que le «Polisario» s’est imaginé squatter impunément sous les yeux du Royaume et des Nations-Unies. La libre circulation des personnes et des biens a repris ses droits depuis quelques jours et l’ordre certes rétabli, mais ce qui change désormais est la posture du Maroc qui a clairement exprimé son ras-le-bol. Le message est sans équivoque. Le Souverain en personne s’en est ouvert au Secrétaire Général de l’Organisation des Nations-Unies, Antonio Guterres, dans un entretien téléphonique, lundi dernier. Après l’échec de toutes les tentatives, louables du reste, prises par l’actuel Chef de l’ONU comme par ses prédécesseurs, le Royaume a pris ses responsabilités, dans son bon droit, dans la légitimité et dans l’exercice de sa souveraineté.
45 ans après, il est temps que le voisin à l’Est se rende à l’évidence. Les marques de soutien qui affluent depuis plusieurs jours, de nombreux pays à travers le monde, suite à la riposte des Forces Armées Royales dans la zone-poudrière d’El Guerguarate, devraient donner à réfléchir au parrain algérien. Son vieux rêve d’un point d’accès à l’Atlantique via le Sahara restera… un rêve.
