TikTok tient à Casablanca un Sommet sur la santé mentale pour un environnement numérique plus sain
TikTok a organisé hier son tout premier Sommet sur la santé mentale à Casablanca, réunissant experts, médecins et créateurs de contenu pour discuter des enjeux majeurs de la santé mentale à l’ère numérique. L’événement, qui se tient pour la première fois au Maroc, vise à renforcer l’engagement de la plateforme pour la sécurité en ligne, notamment pour les mineurs, tout en promouvant le bien-être des jeunes utilisateurs.
Le Sommet a proposé deux tables rondes, offrant un espace de discussion sur l’impact des réseaux sociaux sur la santé mentale et les stratégies pour encourager des habitudes numériques plus saines.
La première table ronde, intitulée «Santé mentale à l’ère numérique», a exploré l’impact psychologique des réseaux sociaux sur les jeunes générations. Les experts ont mis en avant les initiatives proactives de TikTok pour améliorer la sécurité en ligne, ainsi que des stratégies pour encourager un usage plus responsable des réseaux sociaux.
Le Pr Jallal Toufiq, psychiatre et chercheur en santé mentale, a souligné l’importance de créer des espaces numériques plus sûrs pour les jeunes. «Les adolescents sont particulièrement vulnérables à la pression exercée par les réseaux sociaux, et il est essentiel d’offrir des outils pour les protéger tout en leur permettant de s’exprimer», a-t-il précisé.
De son côté, Dr Imane Kendili, psychiatre à l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), a mis en lumière les effets psychologiques des réseaux sociaux, notamment la pression liée à la comparaison sociale, et a suggéré des stratégies pour atténuer la stigmatisation et les effets négatifs de cette réalité numérique.
Malak Jaâfar, responsable des partenariats pour la région MENAT chez TikTok, a insisté sur le rôle central de la plateforme dans la création d’un environnement en ligne plus sain. «Nous nous engageons à offrir aux utilisateurs, en particulier aux jeunes, les outils et le soutien nécessaires pour interagir de manière responsable et en toute sécurité au sein de notre communauté», a-t-elle déclaré.
La deuxième table ronde, intitulée «Exploiter les réseaux sociaux pour un impact positif», a exploré comment les plateformes numériques peuvent être utilisées pour promouvoir le bien-être mental et lutter contre la stigmatisation. Adil Taouil, créateur de contenu sur TikTok, a partagé son propre parcours en utilisant la plateforme pour sensibiliser à la santé mentale et soutenir les jeunes qui traversent des périodes difficiles.
Le psychologue clinicien Ayoub Benabbou a présenté des stratégies pour renforcer la sensibilisation et combattre la stigmatisation en ligne. De son côté, Myriam Bahri, psychothérapeute, a abordé les défis spécifiques auxquels le Maroc fait face en matière de santé mentale. «Les parents jouent un rôle crucial dans la promotion d’une expérience numérique sûre et responsable pour la jeune génération», a-t-elle insisté.
Au-delà de ces discussions, TikTok a rappelé ses initiatives visant à soutenir la santé mentale de ses utilisateurs. La plateforme a pris des mesures concrètes pour sensibiliser à la santé mentale, prévenir le harcèlement et les comportements nuisibles, et encourager des comportements responsables en ligne. Cela inclut l’instauration de limites de temps d’écran et la mise en place de fonctionnalités permettant de signaler rapidement tout contenu nuisible.
Au-delà d’un événement informatif, ce premier Sommet sur la santé mentale a servi de véritable plateforme de dialogue et de collaboration entre les experts, les créateurs et la plateforme. Il marque un pas important dans la mission de TikTok de mettre la santé mentale au cœur de son développement, renforçant ainsi sa position en tant que leader de la sécurité en ligne tout en contribuant à la création d’un espace numérique plus sain pour tous ses utilisateurs.
TikTok continue ainsi de redéfinir le rôle des réseaux sociaux en matière de bien-être mental, en mettant en avant des actions concrètes et innovantes pour répondre aux besoins des jeunes utilisateurs, tant au Maroc qu’au-delà.
En marge de cet événement, Dr Imane Kendili nous a accordé la déclaration suivante, concernant les aspects positifs et négatifs des réseaux sociaux : «Les réseaux sociaux font désormais partie intégrante de notre quotidien. La véritable question est donc : comment éduquer nos jeunes à leur usage et comment accompagner les parents de manière positive pour sensibiliser à une utilisation responsable des écrans ? Il est essentiel que les enfants n’aient pas accès aux réseaux sociaux sans accompagnement avant 13 ou 14 ans. Même après cet âge, ils doivent être suivis de près, car de nombreux contenus ne sont pas adaptés à leur âge et peuvent avoir des effets néfastes. Les vulnérabilités varient selon les adolescents, et il est crucial de les aider à utiliser les réseaux sociaux de manière responsable. Nous devons aborder différents aspects : le type de contenu auquel ils sont exposés, la réduction des risques liés aux effets négatifs des écrans en général, ainsi que la question du «scrolling» excessif, un comportement souvent nuisible lorsqu’il devient une habitude prolongée. Cependant, il est aussi important de souligner les aspects positifs des réseaux sociaux. Par exemple, des campagnes de sensibilisation à des causes comme la santé mentale peuvent avoir un impact significatif. Sur des plateformes comme TikTok, une campagne bien menée peut atteindre des centaines de milliers de personnes et sensibiliser efficacement un large public, bien au-delà des moyens traditionnels comme les affiches ou les campagnes publicitaires classiques. Les réseaux sociaux peuvent ainsi être un vecteur puissant pour promouvoir des messages importants, notamment en matière de santé mentale des jeunes».
LAIDIA FAHIM
