Dans un monde en quête de sens et d’équilibre, la capitale spirituelle du Royaume, Fès, accueillera les 12 et 13 août prochain, la 5ème édition du Congrès Mondial du Soufisme, sous le thème : «Science de la purification : édification de l’homme et préservation des patries». Organisé par le Centre Académique International d’Études Soufies et Esthétiques, l’événement réunira des savants, des universitaires, des cheikhs et des penseurs venus d’une vingtaine de pays.
Fidèle à sa vocation spirituelle millénaire, le Maroc continue de porter la voix d’un soufisme éclairé, modéré et profondément humaniste. Adossé à la tradition Malékite et à la doctrine Acharite, le soufisme marocain, soutenu de longue date par la monarchie, occupe une place centrale dans la consolidation de la sécurité spirituelle nationale. Sous l’impulsion de S.M. le Roi Mohammed VI, il s’affirme comme un rempart contre les radicalismes, mais aussi comme un outil de construction morale, de paix sociale et de rayonnement international.
Le thème retenu pour cette édition, centré sur la purification de l’âme, interroge la responsabilité de l’Homme face aux désordres contemporains. Le soufisme propose une réforme intérieure fondée sur la maîtrise de l’ego, le raffinement du caractère et l’élévation spirituelle. Autant de clés pour bâtir des sociétés apaisées et résilientes.
Parmi les participants de renom, figurent Cheikh Dr Aziz El Kobaiti Idrissi Al Hassani, Président du Centre Académique International d’Études Soufies et Esthétiques et professeur à l’Université Al Quaraouiyine, dont les travaux en matière de soufisme, de dialogue interreligieux et de pensée islamique font autorité. À ses côtés, des intervenants du Nigeria, du Liban, de Turquie, du Pakistan, du Royaume-Uni, des États-Unis et du Sénégal prendront part aux échanges.
Le congrès se veut un carrefour de réflexion spirituelle et académique, mais aussi un appel à une renaissance intérieure collective, fondée sur les valeurs de miséricorde, d’éthique et de beauté.
L. F.
