Le Jardin Majorelle et le musée YSL Marrakech dévoilent leurs trésors à la presse
La presse nationale a été conviée, les 13 et 14 septembre courant, à découvrir à Marrakech les expositions «Jardin Majorelle : qui sommes-nous ?» et «Yves-Saint Laurent et la Bande Dessinée : la Vilaine Lulu». En parallèle, la Villa Oasis a ouvert ses portes de manière exceptionnelle aux représentants des médias marocains. Une occasion rare qui a permis aux journalistes de découvrir l’intérieur de ce lieu emblématique, habituellement fermé au public. L’opportunité surtout d’explorer les richesses architecturales et artistiques de la Villa, tout en s’imprégnant de son histoire.
«Qui sommes-nous ?» jusqu’ au 2 février 2025
L’exposition «Jardin Majorelle : qui sommes-nous ?» est ouverte depuis le 29 juillet dernier dans la salle temporaire du Musée Yves Saint-Laurent Marrakech. Elle est présentée dans le cadre des célébrations des 100 ans du Jardin Majorelle, sous le commissariat d’Alexis Sornin, Directeur du Musée Yves Saint-Laurent Marrakech et du Musée Pierre Bergé des Arts Berbères, assisté de Madison Cox et de l’ensemble des équipes du Jardin Majorelle.
L’exposition «Qui sommes-nous ? Man Nahnou ? Who Are We ?» célèbre le centenaire du jardin créé par le peintre orientaliste français Jacques Majorelle (né à Nancy et 1886 et mort à Paris en 1962). Elle retrace l’histoire depuis sa création dans la Palmeraie en 1924, son ouverture au public en 1947 jusqu’à son acquisition en 1980 par Yves Saint-Laurent (Né à Oran en 1936 et mort à Paris en 2008) et Pierre Bergé (né à Saint-Pierre-d’Oléron en 1930 et mort à Saint-Rémy-de-Provence en 2017). Cette acquisition visait à sauver le jardin d’un projet immobilier.
Une très belle maquette, créée spécialement pour l’exposition par Monim Sabyh, présente les lieux dans leur ensemble, le jardin public et le jardin de la Villa Oasis, ainsi que le musée Pierre Bergé des Arts Berbères et le musée Yves Saint-Laurent Marrakech. De très nombreux documents historiques tels que des dessins inédits d’Yves Saint Laurent, de l’architecte Bill Willis et du paysagiste Madison Cox, tirées des collections de la Fondation Jardin Majorelle, mais aussi des photographies anciennes et des ouvrages imprimés des Archives et de la Bibliothèque de la Fondation Jardin Majorelle, ou encore des films d’époque et d’autres réalisés spécialement pour cette exposition avec des vues aériennes exceptionnelles, une immersion dans les réserves méconnues du Musée Yves Saint Laurent Marrakech, des cartes, des plans et autres documents mis en relation avec la ville de Marrakech d’hier et d’aujourd’hui, permettront aux visiteurs de découvrir l’histoire et l’évolution de ce jardin emblématique unique.
Un pavillon temporaire sera aménagé dans le jardin de la Villa Oasis, sous la direction de l’architecte Hiba Bensalek. Le pavillon aura pour objectif de présenter et de promouvoir le savoir-faire, les activités et les programmes du département botanique auprès des visiteurs locaux, nationaux et internationaux. Conçu pour être renouvelé tous les deux ans, ce projet collaborera avec de jeunes architectes marocains afin d’apporter des perspectives innovantes à chaque nouvelle installation.
Exposition «La Vilaine Lulu»
Depuis le 11 juillet dernier, le Musée Yves Saint-Laurent Marrakech accueille une nouvelle exposition intitulée «Yves Saint-Laurent et la Bande Dessinée : la Vilaine Lulu». Présentée dans la galerie de photographie du musée, cette exposition est le fruit d’une collaboration entre le Musée Yves Saint-Laurent Marrakech et le Musée Yves Saint-Laurent Paris, sous la direction d’Alexis Sornin, Commissaire général et Directeur du Musée Yves Saint-Laurent Marrakech ainsi que du Musée Pierre Bergé des Arts Berbères. Le commissariat scientifique est assuré par Serena Bucalo-Mussely, Conservatrice et responsable des collections au Musée Yves Saint-Laurent Paris, et Domitille Éblé, Chargée de collections en arts graphiques au Musée Yves Saint-Laurent Paris.
La bande dessinée suit les aventures de «La Vilaine Lulu», une petite fille qui vit vingt-quatre histoires, telles que «Lulu à l’école» ou «L’année Lulu». Toujours vêtue de la même manière et accompagnée d’un rat blanc, elle utilise des expressions uniques comme «Pluck» et «Schmuck» dans ses dialogues. Le Musée Yves Saint-Laurent Paris conserve une collection importante de planches originales de cette œuvre. La première parution de «La Vilaine Lulu» a eu lieu dans le magazine «Vogue Paris» en août 1964. Deux versions de la bande dessinée ont été publiées en 1967 par la maison d’édition Tchou, rééditée en 2003, et une version abrégée est parue en 2010 aux éditions de La Martinière. Une version japonaise a également été publiée en 2009 par Kawade Shobo Shinsha. L’album est disponible à la librairie du Musée Yves Saint-Laurent Marrakech au prix de 320 DH. De plus, une édition limitée de luxe en coffret grand format, avec seulement dix exemplaires disponibles, est en vente à la librairie du musée sur demande.
L. F.