Par HASSAN EL ARCH
Directeur de la Rédaction
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L’exercice est rituel, chaque fin d’année, mais il n’en reste pas moins toujours attendu. Et fort intéressant, en l’occurrence. Il s’agit de la communication déployée par la DGSN (Direction Générale de la Sûreté Nationale) autour de ses activités au titre de l’année qui s’achève. Une communication institutionnelle rodée, fort bien structurée, abondante et édifiante, comme on pouvait s’y attendre de la part des services de cette Administration sécuritaire.
Nous consacrons à ce bilan 2023 un dossier spécial très détaillé dans la prochaine édition de notre magazine, qui sera datée du 5 janvier 2024. Mais en attendant, on peut livrer quelques indicateurs qui renseignent d’emblée sur le travail colossal que cette institution n’en finit pas d’abattre à longueur d’année. Femmes, hommes, hauts responsables, cadres, agents et auxiliaires, tous les effectifs de la DGSN méritent notre admiration et forcent notre respect car ils se dévouent sans compter pour que les citoyens se sentent en sécurité et leurs biens protégés.
Le message liminaire livré par la DGSN, en cette dernière semaine de l’année, est celui de l’ouverture constante de l’institution sur son environnement, de la consolidation des piliers de sa gouvernance et du partage de la notion de coproduction de la sécurité.
Que l’on en juge à travers les repères suivants :
– 13 nouvelles structures nationales de sécurité mises en place au cours de l’année 2023.
– 19.722.041 appels d’urgence via la ligne téléphonique «19», entraînant 867.042 interventions sur la voie publique.
– 448.256 interventions opérées par les unités mobiles d’urgence sur la voie publique.
– 549 véhicules et estafettes d’intervention portant la nouvelle identité visuelle destinée à identifier immédiatement la flotte des véhicules de Sûreté.
– 2.132 nouveaux véhicules acquis au profit des différentes Directions Régionales et Centrales de la Sûreté nationale.
– 79.830 fonctionnaires en effectif actuel à l’échelle nationale.
– 40 ans de moyenne d’âge.
– 6 concours organisés pour le recrutement de 6.637 fonctionnaires, dont 30 Commissaires Principaux, 130 Commissaires de Police, 250 officiers de Police, 50 Officiers de Paix, 2.050 Inspecteurs de Police et 4.127 Gardiens de Paix.
– 12.846 fonctionnaires bénéficiaires de programmes de formation professionnelle, dont 52% ont suivi des sessions de formation de base destinées aux nouvelles recrues de la Sûreté nationale, 21% profitant de sessions de formation continue et 12% ayant suivi des formations spécialisées dans les différents domaines policiers, notamment la lutte contre l’immigration illégale, le terrorisme, le déminage, la police scientifique et technique et la gestion des nouvelles applications informatiques.
– 14 lettres de félicitations et de reconnaissance à des fonctionnaires ayant montré un sens particulièrement élevé de professionnalisme lors de l’accomplissement de leurs missions.
On se contentera, ici, de cette dizaine d’indicateurs qualitatifs et quantitatifs et rendez-vous l’année prochaine, la semaine prochaine en fait, pour une radioscopie exceptionnelle sur le bilan de la DGSN.
