Par HASSAN EL ARCH
Directeur de la Rédaction
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Désolé pour la France de Macron et sa presse hystérique ! Le Maroc plie mais ne rompt pas. Mieux encore : il se relève de l’épreuve sismique avec foi, courage, résilience et énergie renouvelée. J’adore ce vieil axiome : ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort…
L’Élysée et ses chiens de garde dans les médias et dans les cercles d’influence ne l’ont toujours pas compris. Le Maroc de 2023 n’est pas celui de 1956. La 5ème République est en retard de plus de six décennies. Le Royaume de Mohammed VI n’est pas le protectorat du début du 20ème siècle. Le pays, pour tout dire, n’est plus une colonie, mais un État souverain. Dans toute l’acception du terme. Emmanuel Macron, ses affidés en service commandé et ses plumitifs dans la presse inféodée ont un grave problème de perception. Qui plus est, un décalage sur les réalités de l’Histoire qui relève de la pathologie ! Une seule phrase en résume l’extraordinaire absurdité : «Le Maroc peut-il s’en sortir sans la France ?». Cette question a été énoncée et reprise dans les médias français aux bottes de Macron, non pas le lendemain du séisme d’El Haouz, mais quelques jours après le drame, lorsque le Maroc a fait son choix dans l’aide internationale massive qui lui a été proposée. Où l’offre de la France a été déclinée. Le torrent qui s’en est suivi a charrié une telle boue, haine, clichés, stéréotypes, condescendance et racisme que c’en est un cas d’école…
Aujourd’hui encore, plus de trois semaines après le tremblement de terre, le Maroc, son Roi, ses citoyens, son mode de vie, ses valeurs et ses choix sont un sujet hyper-redondant dans les plateaux de télévision et les rédactions de l’Hexagone, qui en font leurs choux gras. Mais on comprend que la France colonialiste ait toujours, encore et encore, la nostalgie des Légions étrangères qui paradaient en Afrique. Elle en a été chassée petit à petit et sa débâcle actuelle dans le Sahel est, elle aussi, un grandiose cas d’école !
Les anciennes puissances coloniales ont une posture qui tient de la schizophrénie lorsqu’on leur demande de regarder non pas la Géographie mais l’Histoire. La France, comme d’ailleurs d’autres États européens colonialistes, a forgé sa puissance et sa civilisation dans l’asservissement de millions d’Africains qu’elle a envahis et qu’elle a massacrés lorsqu’ils ont défendu leurs terres et leur identité. La morale de cette France-là se résume à ce cliché : vous êtes des sauvages, vous ne méritez pas les ressources que vous avez, nous vous colonisons pour votre bien, nous vous imposons notre mode de vie, nous gardons vos enfants dépendants de notre culture. Et si vous résistez, vous êtes des terroristes qu’on passe par les armes. On est venu, on a massacré, on a pillé, merci, au revoir…
Voilà le substrat de pensée qui sévit toujours dans l’inconscient d’innombrables Français. Macron et les élites macroniennes ne perçoivent le Maroc qu’à travers le prisme suprémaciste. Ils devraient, s’ils en étaient capables, décrypter les signaux de l’actualité marocaine. La Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International ont décidé de maintenir au Maroc leurs assemblées générales annuelles. La Confédération Africaine de Football a désigné le Maroc pour l’organisation de la CAN 2025. La FIFA vient d’attribuer le Mondial 2030 au trio Maroc-Espagne-Portugal. Le gotha mondial de la santé s’est invité à Marrakech, fin septembre, pour débattre de la réduction des risques. Et, ce qui ne gâche rien, le tourisme se relève avec une belle résilience tandis qu’il pleut des dizaines de milliards de dirhams sur les projets de reconstruction à El Haouz et ailleurs.
Pour finir, retenez encore bien ces médias français. Ils ont déclaré une guerre abjecte contre le Maroc : «Libération», «Charlie Hebdo», «Marianne», «Le Figaro», «Le Monde», «France24», «LCI», «CNews», «TV5» et «BFMTV». Entre autres.
Et un mot, pour le moral, en hommage aux femmes et aux hommes dont l’exemplarité force notre respect et notre admiration. Les éléments des Forces Armées Royales, de la Gendarmerie Royale, de la Protection Civile, de la Sûreté Nationale et des Services médicaux et sanitaires. Notre gratitude est éternelle envers ces héroïnes et ces héros. Respect !
