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Hystérique France !

Par HASSAN EL ARCH

Directeur de la Rédaction

direction@letempsmag.ma

Retenez bien cette dizaine de médias français. Ils ont déclaré une guerre abjecte contre le Maroc, ses citoyens, son Souverain, ses institutions, ses valeurs et son mode de vie : «Libération», «Charlie Hebdo», «Marianne», «Le Figaro», «Le Monde», «France24», «LCI», «CNews», «TV5» et «BFMTV».

La presse de la France macronienne, on le savait depuis un moment déjà, n’aime pas le Maroc. Et c’est un euphémisme car, en réalité, cette presse-là voue une haine viscérale à notre Royaume et à ses symboles. Paradoxe suprême, les journaleux de ces médias s’acharnent sur notre pays mais apprécient sa légendaire hospitalité. Regardent de haut notre société mais raffolent de son soleil. Ils sont tout simplement dans l’incapacité de comprendre que 67 ans ont passé depuis l’indépendance et que le Maroc de 2023 n’est plus la colonie décolonisée en 1956…

Emmanuel Macron, disons-le sans ambages, a bousillé le capital d’amitié qui persistait encore de part et d’autre. Le système de la «macronie» a ceci de particulier qu’il ne fonctionne que par l’opportunisme, le reniement et la sournoiserie. Sa presse est à son image. Et à ses bottes. En service commandé de l’Élysée, dès le lendemain du séisme qui a endeuillé El Haouz et tout le Royaume, cette presse-là est devenue littéralement hystérique dans le mode de traitement de l’actualité au Maroc. Non seulement à travers les mots et les images, mais aussi et surtout dans la démarche et les procédés.

Oui, retenez bien les dix titres précités. S’ils avaient des flingues à la place des micros et des caméras, leurs reporters à Marrakech et à Taroudant s’en seraient allègrement servi. L’un de ces supports immondes, «Marianne», a franchi une ligne supplémentaire dans la fourberie et la bassesse. Alors que le Maroc fait encore son deuil, enterre toujours ses morts, soigne ses blessés et déblaie les ruines pour reconstruire des vies, la revue a envoyé pendant cinq jours un commando en «mission spéciale» au Maroc. Quentin Müller, rédacteur en chef adjoint de son service International, et Thérèse Di Campo, photographe indépendante. Leur «mission» ? Enquêter sur le Royaume, son Souverain, ses institutions et ses leaders d’opinion. Excusez du peu… Et appréciez le mode opératoire d’une France qui louvoie et masque ses réelles intentions au nom de la liberté de la presse ! Les deux affidés se sont fait passer pour des touristes ordinaires, à la frontière marocaine, au lieu de se faire accréditer comme des centaines de reporters de la presse internationale.

Mustapha Baitas, Porte-parole du gouvernement, a résumé la chose en quelques mots : «Les journalistes français expulsés du Maroc étaient venus en tant que touristes et n’ont demandé aucune accréditation. C’est tout à fait normal qu’ils fassent l’objet d’une décision d’expulsion du territoire national».

Un mot pour finir ce billet, en hommage à des femmes et des hommes dont l’exemplarité force notre respect et notre admiration. Les éléments des Forces Armées Royales, de la Gendarmerie Royale, de la Protection Civile, de la Sûreté Nationale et des Services médicaux et sanitaires. Sans leur extraordinaire dévouement, le Maroc aurait été en peine de se relever tout seul après cette tragédie. Notre gratitude est éternelle envers ces patriotes de la première heure !

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