Le Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres, a alerté hier la communauté internationale que «L’effondrement climatique a commencé», en réaction à l’annonce du record mondial de températures pendant l’été dans l’hémisphère nord. Dans un communiqué, le chef de l’ONU a en effet annoncé : «Notre planète vient d’endurer une saison bouillonnante. L’été le plus chaud jamais enregistré».
Selon l’Observatoire européen Copernicus, juillet et août ont été les mois les plus chauds jamais enregistrés. Il s’agit du mois d’août le plus chaud jamais enregistré et du deuxième mois le plus chaud jamais relevé, après juillet 2023, selon les données de l’Observatoire qui révèle que le mois d’août, dans son ensemble, a été plus chaud d’environ 1,5 degré que la moyenne pré-industrielle de 1850-1900. Par ailleurs, l’été (juin, juillet et août) a connu les températures mondiales moyennes les plus élevées jamais mesurées, a détaillé l’Observatoire européen Copernicus, pour qui 2023 sera probablement l’année la plus chaude de l’histoire humaine répertoriée.
Copernicus a indiqué également que l’hémisphère sud, où nombre de records de chaleurs ont été battus en plein hiver austral, n’a pas été épargné. «La saison juin, juillet et août 2023, qui correspond à l’été dans l’hémisphère nord, où vit la grande majorité de la population mondiale, a été de loin la plus chaude jamais enregistrée dans le monde, avec une température moyenne mondiale de 16,77 degrés.
Dans son ensemble, le mois d’août a connu la moyenne mensuelle des températures de surface de la mer la plus élevée jamais enregistrée, tous mois confondus, avec 20,98 degrés. Les températures ont dépassé le précédent record (mars 2016) chaque jour du mois d’août.
Il est à souligner que l’année 2023(de janvier à août) est la deuxième plus chaude jamais enregistrée après 2016, année marquée par un puissant épisode climatique «El Niño» à l’échelle de la planète.
L. F.
