Web
Analytics
INTERVIEW

3 questions à Michel Ocelot, une des sommités mondiales du cinéma d’animation

Parmi ses chefs-d’œuvre mondiaux, on ne peut pas ne pas citer «Azur et Asmar» et la saga des films «Kirikou». Le réalisateur français Michel Ocelot, grand prêtre du cinéma d’animation, aime tellement Meknès et le FICAM qu’il leur a réservé l’exclusivité en avant-première internationale des images de son nouveau projet «Le pharaon, le sauvage et la princesse». Nous l’avons croisé sur la pelouse de l’Institut Français de Meknès et il s’est prêté de très bon cœur à nos questions.

Propos recueillis par LAIDIA FAHIM

LE TEMPS : vos impressions à chaud sur cette 20ème édition du FICAM ?

MICHEL OCELOT : très positives ! Je me sens très bien au FICAM depuis le début de son histoire. Je fais un peu partie des meubles, pour ainsi dire… J’étais déjà dans la liste des premiers invités au démarrage du festival. Cela me permet d’ailleurs d’apprécier tout le développement qui a été accompli autour du FICAM, depuis sa naissance jusqu’à aujourd’hui. J’estime, en effet, que l’événement a gagné en structuration et en maturité mais sans perdre son charme initial. En fait, le FICAM a grandi, mais en conservant son âme. C’est très important ! Il y a, pour moi, une constante : on se sent bien dans cette oasis du FICAM à Meknès.

LE TEMPS : un mot sur l’intérêt du public marocain pour le cinéma d’animation…

MICHEL OCELOT : l’intérêt est là ! Surtout chez les jeunes, et cela me fait beaucoup plaisir. J’ai donné, à ce titre, lors de ce festival, un cours à tout un groupe de jeunes sur les techniques du cinéma d’animation. Leur intérêt était grand et faisait plaisir car je sentais leur désir de découvrir cet univers qu’ils connaissent bien de l’extérieur, mais qu’ils ont envie de connaître de l’intérieur aussi. Je salue très fort, dans ce cadre, l’action de l’Institut Français de Meknès et l’Institut Français au Maroc de manière générale, pour la proximité et l’accompagnement dont ils font preuve pour soutenir le festival. Les jeunes et les étudiants en profitent, dans la foulée, et ma foi c’est là l’un des objectifs majeurs du FICAM.

LE TEMPS : «Le pharaon, le sauvage et la princesse» est la création que vous présentez en avant-première mondiale à Meknès, dans le cadre de 20ème FICAM. Qu’est-ce que cela vous inspire ?

MICHEL OCELOT : beaucoup de plaisir ! Ce sont trois histoires sans lien direct entre elles, mais menées de telle sorte qu’elles participent de manière lisse et fluide à l’atmosphère générale du film. Les événements des récits s’imbriquent autour d’univers différents, notamment l’Égypte des Pharaons et Istanbul. Je laisse le grand public, et celui des jeunes en particulier, en découvrir les couleurs, les sens et les vibrations.

Related Articles

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Back to top button