Par HASSAN EL ARCH
Directeur de la Rédaction
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Que retiendra-t-on de 2021 ? Question récurrente entre toutes lorsque s’égrènent les ultimes heures de l’année… Difficile d’y répondre en quelques flash-backs, l’exercice revenant aux média qui affectionnent le rétro-éclairage sur les éphémérides. Mais la question ne s’en pose pas moins. Même si elle est quasi-rhétorique. L’année qui s’achève nous aura laissé un maelström de sentiments, d’impressions, d’expériences et de souvenirs marquants à tous les plans. On a eu droit, une année durant, à un condensé de tous les extrêmes et beaucoup d’entre nous en sortent durablement, peut-être définitivement, changés.
Que retiendra-t-on de 2021 ?
Que le Maroc est devenu plus fort dans l’épreuve de la crise ?
Que le compteur létal du coronavirus marquait 14.842 victimes au petit matin du 30 décembre, à travers le Royaume ?
Que le Maroc s’est approprié la technologie du vaccin anti-«Covid» ?
Que les Marocains ont troqué El Othmani contre Akhannouch, qu’une partie d’entre eux s’en félicite et que l’autre s’en mord les doigts ?
Que le pouvoir algérien a pété les plombs et attrapé une grave pathologie : le «syndrome du Marocain aigu» ?
Que certains Lions de l’Atlas, faute de rugir comme il convenait, ont juste miaulé face aux Fennecs d’Algérie, concédant le match qu’il ne fallait surtout pas perdre ?
Que la protection sociale généralisée n’est plus une utopie dans notre pays ?
Que les rigueurs de l’hiver réduisent à la survie plus de 800.000 concitoyens dans cet autre Maroc profond ?
Que les experts du Pôle DGSN-DGST en sont à 86 cellules terroristes neutralisées ?
Que le groupe OCP a admirablement reconfirmé sa puissance sur les marchés les plus difficiles de la planète ?
Que Saâd Lamjarred a traversé l’année en traînant, encore et toujours, une encombrante casserole judiciaire en France ?
Que Dounia Batma a imposé son «droit», créé une «jurisprudence» et consacré un étiquetage «Marocains Premium» contre «Marocains low-cost» ?
Que le droit de cuissage médiéval en Europe a ressuscité dans les coulisses de certaines universités et hautes écoles chez nous ?
Que les réseaux sociaux au Maroc n’ont jamais été aussi toxiques en «fake-news» ?
Chacun a ses flash-backs en cette 2021 finissante. Bonne (espérons-le) nouvelle année 2022 !
