Akhannouch An I

Par HASSAN EL ARCH
Directeur de la Rédaction
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Il y a un an, jour pour jour, le gouvernement Akhannouch prenait en main la destinée de 36 millions de Marocains. Le Souverain a en effet nommé, le 7 octobre 2021, les membres de l’Exécutif qui allait gouverner le pays pour au moins cinq ans. Le RNI d’Aziz Akhannouch, on s’en souvient, était sorti grand vainqueur des dernières consultations politiques dans le pays. Un rouleau compresseur qui a évacué une décennie de gestion PJDiste.
Quel bilan le cabinet Akhannouch défend-il, une année après son avènement ? Il y a, bien évidemment, de l’excellent, du bon et du moins bon. C’est le propre de tous les bilans de ce genre, au Maroc comme ailleurs. Qu’ils soient de gauche, de droite, du centre, libéraux ou conservateurs, les gouvernements font rarement l’unanimité sur leur compétence. Normal ! La perception du verre à moitié plein ou à moitié vide reste prégnante. Voilà pourquoi, un an après leur arrivée aux affaires, le RNI, le PAM et l’Istiqlal ont, au départ, bien surfé sur la popularité de leur coalition avant de commencer à essuyer des critiques provenant de toutes les strates de la société. Santé, crise sanitaire, emploi, éducation, investissement, retraites, syndicalisme, jeunes, justice… Des questions qui ont interpellé l’Exécutif dans la rue et jusque sous la coupole du Parlement. Autant sur la philosophie que sur le mode opératoire. Mais ce gouvernement a néanmoins trouvé grâce aux yeux de nombreux Marocains échaudés par deux mandats législatifs des islamistes. C’est un fait. Verre à moitié plein ou à moitié vide…
Le mois dernier, Aziz Akhannouch a dressé le bilan d’un an de travail. Nous dresserons le nôtre la semaine prochaine, en conformité avec la logique du calendrier. Nous reviendrons, en effet, dans un dossier spécial sur les réalisations de la majorité, ses succès, ses couacs et ce qu’en ressentent les citoyens. Nous ferons notre travail d’analyse et d’information. Une ère nouvelle s’est ouverte avec ce gouvernement, il y a un an. Quatre années restent encore à vivre sous sa gestion avant de voir s’il rempilera, comme l’avait fait avant lui le cabinet El Othmani, ou s’il cédera le pas sous l’effet d’alliances politiques dont les scénarios ne seront écrits que vers 2026.