Le nouveau Ministre de I’Industrie et du Commerce étrenne son mandat avec l’aéronautique
Le nouveau Ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, a tenu hier vendredi au siège de l’IMA (Institut des Métiers de l’Aéronautique) à Nouaceur, une réunion de travail avec le GIMAS (Groupement des Industries Marocaines Aéronautiques et Spatiales), consacrée à la feuille de route du développement du secteur aéronautique dans le Royaume. À cette occasion, le haut responsable a salué la résilience et la réactivité dont ont fait preuve les opérateurs du secteur aéronautique national pendant la pandémie du «Covid-19», déclarant que «le Maroc a maintenu la totalité de ses sites de production en activité et a même connu le lancement d’importants investissements malgré la morosité». Et de rappeler le rachat, en plein crise, de Bombardier par Spirit Aerosystems et la confirmation de l’extension de l’usine, en octobre 2020, l’inauguration du nouveau site de production LPF (pièces de réacteurs) ou encore l’accord conclu entre SABCA et Pilatus pour la réalisation des aérostructures de l’aéronef «PC-12».
Ryad Mezzour a notamment souligné que cette agilité est le résultat des avancées enregistrées grâce à la vision clairvoyante de S.M. le Roi Mohammed VI, qui ont permis au Maroc de se doter d’une plateforme aéronautique de classe mondiale, d’acteurs de référence, de métiers nouveaux et de chaines de valeur qui se sont fortement enrichies et consolidées.
Le Ministre a par ailleurs souligné l’importance de capitaliser aujourd’hui sur les acquis de la plateforme nationale pour réussir la relance post-«Covid-19», précisant l’importance du capital humain dans la dynamique du secteur qui a créé, depuis 2014, dans le cadre du Plan d’Accélération Industrielle (PAI), plus de 11.000 emplois. «Des emplois très qualifiés, que le Maroc aura su former, à travers une offre qui garantit aux étudiants un emploi qualifié à la sortie du cursus de formation», a-t-il-insisté, soulignant l’importance de développer davantage la recherche et développement ainsi que l’ingénierie à travers notamment l’attraction de nouveaux centres d’ingénierie et la mise en place de programmes collaboratifs avec les universités et les centres de recherche. «Nous comptons sur les talents de nos jeunes pour répondre aux nouvelles exigences et évolutions de notre secteur», a-t-il conclu. (Photo : Industrie.ma).
M. E.
