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PATRIMOINE

Vibrante participation de l’Italie au Festival de Fès des Musiques Sacrées du Monde

Dans le cadre de la 28ème édition du Festival de Fès des Musiques Sacrées du Monde, qui se déroule jusqu’au 24 mai courant sous le thème des «Renaissances», le Festival met à l’honneur l’Italie. Ce choix reflète une volonté de célébrer le dialogue entre cultures et de souligner les liens historiques et artistiques entre le Maroc et l’Italie, notamment à travers le jumelage ancien entre Fès et Florence.

L’événement a marqué un moment fort avec la présentation des «Vêpres de la Sainte-Vierge» de Claudio Monteverdi, œuvre emblématique de la musique sacrée de la Renaissance italienne. Cette création a été dirigée conjointement par Antonio Greco, chef de l’Orchestre et des Chœurs du Festival Monteverdi de Crémone, et Mohammed Briouel, Directeur de l’Orchestre Arabo-Andalou de Fès, illustrant une rencontre musicale entre l’Italie et le Maroc.

Cette collaboration s’inscrit dans une initiative de diplomatie culturelle soutenue par l’Ambassade d’Italie au Maroc, l’Institut Culturel Italien de Rabat et le Festival Monteverdi, et vise à renforcer les échanges artistiques entre les deux pays.

À ce sujet, l’Ambassadeur de l’Italie, Armando Barocco, a déclaré à notre magazine : «Depuis 1948, un dialogue profond entre cultures et religions ne cesse de s’enrichir. Dès cette époque, des rencontres majeures ont posé les bases d’un véritable échange interculturel. En 1958, des personnalités influentes se sont réunies pour impulser une dynamique nouvelle, ouvrant la voie à de multiples initiatives culturelles. L’État italien s’est engagé très tôt dans la promotion de ces échanges, jouant un rôle déterminant aux côtés de la monarchie marocaine. De ce partenariat empreint de respect mutuel et de valeurs spirituelles est née une réflexion pionnière sur l’importance des rencontres religieuses et culturelles, sans oublier de manière plus légère et symbolique, le partage de la tradition fromagère italienne au Maroc ! Aujourd’hui, à travers ce festival, nous poursuivons cette même réflexion, en questionnant notamment la notion de «sécurité culturelle» et ce que nous voulons léguer aux générations futures. Nous portons une grande responsabilité : que souhaitons-nous offrir à cette «Renaissance» spirituelle et artistique à laquelle nous aspirons ? Nous avons longuement débattu de la construction d’un avenir commun. En observant les expériences italiennes, il nous est apparu que la musique, au-delà de nos différences, demeure un langage universel. Certaines villes se sont même affirmées comme de véritables carrefours d’émotions, de sens et de dialogue artistique».

LAIDIA FAHIM

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