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Bonne nouvelle pour les fonctionnaires !

Une bouffée d’oxygène pour plus d’un million de fonctionnaires. Le nombre des bénéficiaires de l’augmentation des salaires, conformément aux résultats du dialogue social, atteindra en effet 1,127 million de fonctionnaires pour un coût total de 45 milliards de DH à l’horizon 2026. C’est ce qu’a révélé jeudi dernier le Ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et Porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas. Lors d’un point de presse à l’issue du Conseil de gouvernement, le haut responsable a indiqué que cette hausse des salaires se traduira par l’augmentation de la masse salariale d’année en année, notant que le salaire mensuel minimum net dans le secteur public est passé de 3.000 à 4.500 DH, soit une hausse de 50%.

Les résultats du dialogue social portent aussi, a-t-il rappelé, sur la suppression de l’échelle 7 pour les fonctionnaires appartenant aux catégories d’adjoints administratifs et d’assistants techniques, ainsi que la révision de l’impôt sur le revenu, l’augmentation du quota de promotion dans le grade et l’approbation de plusieurs mesures au profit du personnel de l’éducation.

Le Ministre délégué a estimé, dans le même cadre, que «l’effort consenti par le gouvernement découle de sa conviction que le chantier de l’État social est intégré, en ce sens qu’il cible les populations vulnérables bénéficiant du système de couverture médicale et d’aide sociale ainsi que la catégorie des fonctionnaires et des salariés».

Mustapha Baitas a par ailleurs souligné que «les résultats du dialogue social reflètent la volonté du gouvernement de renforcer les aspects économiques et des droits de l’Homme à travers des chantiers et des mesures ayant un impact sur les citoyens».

Rappelons que le dialogue social a permis d’engranger d’autres acquis importants sur le plan de la couverture sociale et de la prévoyance en matière de retraite. En voici quelques exemples : en matière de réforme des systèmes de retraite, mise en place d’un régime sous la forme de deux pôles (public et privé) dont les modalités seront convenues selon une approche participative. Identification des mécanismes de transition vers le nouveau système tout en préservant les droits acquis en vertu des régimes actuels, et ce, jusqu’à l’entrée en vigueur de la réforme. Renforcement de la gouvernance des régimes de retraite à la lumière des bonnes pratiques dans ce domaine. Élaboration de la loi organique relative aux conditions et aux modalités de l’exercice du droit à la grève, via un accord sur ses principes fondamentaux, notamment en ce qui concerne la garantie de la conformité du projet de loi organique avec les dispositions de la Constitution et la Législation internationale relative à l’exercice du droit de grève. Encadrement de l’exercice du droit de grève dans le secteur public et privé, en garantissant l’équilibre entre l’exercice de ce droit constitutionnel et la liberté de travailler.

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