Par HASSAN EL ARCH
Directeur de la Rédaction
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La moitié de l’humanité célèbre, ce 8 mars, la Journée Internationale des Droits de la Femme. Au Maroc, elles sont à peu près 20 millions de femmes à se réveiller, ce matin, avec des pensées mitigées. La «Fête de la Femme» en est-elle une ? Réellement ? Dans l’idéal, ça serait le cas. Comme rien n’est jamais parfait, disons que cette moitié de la population, au Maroc comme ailleurs, a du chemin encore à parcourir avant d’atteindre la pleine équité face à la moitié masculine de la société. Un vieux constat. Un vieux débat. Un vieux cliché.
Mais ne soyons pas acariâtres en ce 8 Mars car ce jour est celui de la célébration de l’Eternel féminin ! Parce qu’elles sont précieuses, qu’elles remplissent tout l’espace de notre quotidien et que rien n’a de sens sans elles, les femmes, toutes les femmes où qu’elles soient, méritent notre révérence aujourd’hui. Ce sont nos épouses, nos mères, nos grand-mères, nos filles, nos sœurs, nos amies, nos voisines, nos collègues…
Certaines célèbrent cette Journée spéciale qui leur est dédiée; d’autres n’en feront rien, pour toutes les bonnes raisons que l’on sait. Mais rien ne nous interdit de positiver un tout petit peu en pensant aux femmes qui ont arraché le respect autour d’elles et qui ont gravi les échelons dans la société. Elles sont le moteur du développement et sans leur énergie aucun progrès n’est imaginable.
C’est en pensant à elles que LE TEMPS a réalisé un dossier spécial (pages 12 à 25) dans la présente édition digitale. Elles sont évidemment des milliers de femmes à mériter d’y figurer, mais il faut bien se résoudre à boucler un dossier qui ne saurait point, de toute façon, prétendre à l’exhaustivité ! Nous avons fait un clin d’œil aux chiffres : 24 Marocaines qui marqueront 2024. Toutes conditions sociales, tous horizons humains et toutes trajectoires professionnelles confondues, ce sont 24 portraits de femmes qui portent leur marocanité avec beaucoup de fierté et auxquelles nous présentons nos hommages en ce jour spécial qui est le leur. Elles inspirent, montrent la voie, tordent le cou aux idées reçues et ne baissent pas les bras devant l’adversité. Sans leur force et leur bienveillance, nos vies seraient bien tristes, nous les hommes… Chapeau bas, mesdames !
