L’ONMT relie Agadir et Marrakech à Stockholm et Copenhague

L’Office National Marocain du Tourisme (ONMT) vient de conclure un accord historique avec la compagnie aérienne Scandinavian Airlines (SAS). Signé la semaine écoulée à Stockholm (Suède) entre Adel El Fakir, Directeur Général de l’ONMT, et Erik Westman, Vice-Président Réseau et Directeur Commercial de SAS, l’accord prévoit le lancement par SAS de vols directs hebdomadaires reliant Agadir aux villes de Stockholm (Suède) et Copenhague (Danemark). L’accord, qui entrera en vigueur en novembre prochain, est inédit dans la mesure où SAS effectuera, pour la première fois, des vols réguliers sur le Maroc.
Adel El Fakir déclare : «La plus grande compagnie aérienne d’Europe du Nord va desservir le Maroc. C’est un grand pas dans notre prospection de nouveaux marchés porteurs. Ce partenariat stratégique va, en outre, nous permettre de sécuriser des sièges et des flux touristiques, mais également de garantir une bonne saison hivernale pour la station balnéaire Agadir».
À travers ce partenariat, l’ONMT entend ainsi renforcer sa présence sur le marché scandinave, d’autant que ce dernier est pourvoyeur de plus de 30 millions de touristes et que c’est l’un des plus lucratifs, générant des dizaines de milliards d’euros annuellement.
Avec 130 avions, la compagnie SAS est actuellement le premier transporteur aérien des pays nordiques. Elle est également membre fondateur de Star Alliance, l’une des plus grandes alliances de compagnies aériennes au monde. Elle dispose de deux hubs principaux, à l’aéroport Arlanda à Stockholm et à l’aéroport Kastrup à Copenhague.
Par ailleurs, Marrakech sera connectée à la Suède et au Danemark grâce au partenariat de l’ONMT avec la compagnie à bas coût Norwegian Air Shuttle qui desservira la cité ocre au départ de Copenhague et de Stockholm.
L’ONMT est ainsi en phase avec son ambitieux plan d’action 2023-2026 «Light in action» dont l’un des principaux piliers est l’aérien. L’objectif : accentuer la progression des ouvertures de lignes aériennes point-à-point avec les différents bassins émetteurs dans le monde et doubler les capacités à l’horizon 2030.