La 3ème édition de la Journée Internationale du Bonheur a été organisée samedi dernier au site Meydene Marrakech, par l’université Cadi Ayyad de Marrakech, le Think Tank en économie du Bonheur (GREB), l’Observatoire Marocain du Bonheur (OMB) et le Conseil Régional du Tourisme de Marrakech (CRT). L’événement a été l’occasion de célébrer le bonheur comme valeur ancestrale de la cité ocre : la Bahja.
Le GREB a planché sur un nouveau concept en relation avec l’économie du bonheur : le ou la Bahja; un des débats que le groupe de recherche mène depuis plusieurs mois. Le Président du CRT de Marrakech, Hamid Bentahar, initiateur du concept avec le Think Tank, a communiqué sur la joie de vivre à la Marrakchie, la «Bahja», en affirmant : «Ma volonté est de contribuer à faire du concept Bahja – joie de vivre à la Marrakchie- un socle identitaire et un véritable patrimoine immatériel de Marrakech et du Maroc à partager avec le monde entier. Notre ambition est de développer ce concept pour qu’il soit constitutif du récit national et contributeur au bonheur national brut (BNB)».
Le programme de cette Journée internationale du Bonheur a été très riche en activités, avec des interventions scientifiques de professionnels nationaux et internationaux comme Christian Suter, Remy Pawin et Viktoriya Voytsekhovska. Un atelier a été tenu sous le thème «Le bonheur par l’aromathérapie» en partenariat avec Terre d’Éveil Maroc, ainsi qu’un deuxième atelier intitulé «Le bonheur à petits yeux» en collaboration avec le centre culturel les Étoiles de Jamaâ El Fna, Fondation Ali Zaoua et la Jeune Chambre Internationale de Marrakech.
La Journée a permis de mettre l’accent sur la reconnaissance du fait que le bonheur n’est pas seulement un objectif personnel, mais aussi un objectif sociétal. En effet, vivre dans un monde qui valorise le bonheur et le bien-être est un objectif universel. C’est un appel à repenser nos priorités, à réévaluer notre définition du progrès et à reconnaître que le bien-être ne peut être atteint sans équité, sans justice et sans paix.
L. F.
