Marocaine de sang et de cœur, Française d’adoption et de culture, Khadra Yaacoubi est en train de faire un buzz croissant entre l’Hexagone et le Royaume. Elle appose avec succès depuis quelque temps, en effet, sa griffe «INESS.B» dans l’univers de la création, du stylisme et de la mode. Les médias là-bas ne s’y sont pas trompés en braquant les projecteurs sur son travail et son entreprise. Au point qu’aujourd’hui, elle fait l’actualité en imposant son nom dans ce microcosme à la fois difficile et exaltant. Elle sent aussi le besoin de créer non pas seulement pour sublimer les femmes en France, mais aussi au Maroc et ailleurs, en Europe, dans les Dom-Tom aussi et jusqu’aux Émirats Arabes Unis où ses créations ont désormais une belle notoriété à travers la marque «INESS.B».
Khadra Yaacoubi a posé ses valises, la semaine dernière au Maroc pour une tournée de travail entre Casablanca et Marrakech. Entre deux avions, elle se projette dans une belle universalité artistique qu’elle espère pérenne au-delà des contingences imposées par le «Covid-19» et les ruptures sociales, économiques et culturelles qu’il a générées. «Je suis une éternelle battante. J’ai foi dans ce que je fais et je le fais avec une passion inextinguible. Depuis le début de ma vocation, j’ai la chance d’être soutenue par mon père et par mon mari. C’est grâce á ce soutien que j’ai créé ma société en 2005 et que je me suis lancée dans la création de vêtements pour femmes, même si d’aucuns ne croyaient pas beaucoup aux chances de pérennité de cette aventure», confie la jeune femme aujourd’hui avec beaucoup d’émotion dans la voix. Et pour cause ! Elle a réussi en une quinzaine d’années à faire mentir les Cassandre et à imposer sa griffe.
«INESS.B» ? L’acronyme définit toute l’essence de cette histoire ! C’est un concentré d’émotion, de mémoire et d’honneur tout à la fois. «Iness est le prénom que j’aurais tant aimé donner à ma deuxième fille, si j’en avais eu une… Au lieu de quoi, j’ai eu trois beaux garçons aux côtés de ma fille aînée. Le «B» a une charge morale très forte pour moi. C’est l’initiale de mon nom de jeune fille, qui me relie à mon père et à l’extraordinaire richesse de sa présence tout au long de mon aventure entrepreneuriale», souligne Khadra Yaacoubi qui s’empresse de placer un mot plein de tendresse pour Najah, son mari, «qui a toujours été là pour moi, pour m’insuffler du courage, pour m’exprimer sa fierté», confie-t-elle avec de l’émotion dans les yeux et la voix.
La jeune créatrice dit admirer beaucoup la femme marocaine et assure vouloir lui témoigner cet élan en créant des collections de vêtements qui mettent en valeur sa beauté, valorisent sa personnalité et subliment son éclat. Dans le pipe, elle a pour projet d’ouvrir des stores «INESS.B» à Casablanca et Marrakech, dans des zones où le standing urbain permet de capitaliser sur la marque. Covid ou pas, elle veut rattraper le temps et a plein d’idées dans la tête ! Nous en dévoilerons les détails dans un prochain sujet plus dense en actualité.
H. E.
