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INTERNATIONAL

Donald Trump parrain d’un accord de paix entre le Rwanda et la République démocratique du Congo

Les Présidents du Rwanda et de la République démocratique du Congo (RDC) ont été reçus, hier jeudi, à La Maison Blanche, pour signer un accord de paix, jugé historique entre les deux pays. Cette signature qui devra se faire sous l’égide du président américain Donald Trump, ne devrait cependant pas faire oublier une actualité beaucoup plus accablante pour les pays signataires, mais aussi pour le reste du continent africain.

Les divergences et hostilités entre le Rwanda et la République démocratique du Congo ne datent pas d’hier, mais elles semblent ne plus vraiment préoccuper la communauté internationale.

Alors que les voix montent pour dénoncer le pillage des ressources du Congo, le Rwanda annonce de nouvelles nominations gouvernementales et administratives, renforçant l’image de stabilité et de bonne gouvernance du pays et prônant de nouveau l’exception du modèle rwandais.

Dans un communiqué officiel publié le 1er décembre courant  par le Bureau du Premier ministre du Rwanda, la Présidence a rendu publiques plusieurs nominations : au sein du ministère de l’Agriculture et des Ressources animales, du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, ainsi que des affectations stratégiques à la Présidence et au Sénat. Cette communication s’inscrit dans la continuité du discours gouvernemental sur la modernisation de l’État et l’efficacité des institutions.

Néanmoins, au même moment, un autre récit circule largement sur les réseaux et dans certains cercles militants, remettant en cause la vitrine officielle du «miracle rwandais». Dans un document intitulé «#maskoff : on arrête les mensonges», des charges frontales sont portées contre le régime rwandais, l’accusant d’organiser depuis plus de deux décennies le pillage systématique des ressources minières de l’est de la République démocratique du Congo.

Ce n’est pas un secret, le Rwanda exporte des volumes de minerais, coltan, or, cobalt, largement supérieurs à ses capacités de production nationale. Le mystère cernant l’origine du surplus n’est plus à percer, même si le réseau, mondialement établi, de sociétés écrans et de circuits de blanchiment, implique des places financières étrangères et pointe plus en plus certaines puissances occidentales de complaisance, au nom d’intérêts économiques et géopolitiques 

La responsabilité des médias, des institutions internationales et de la société civile à travers le monde est aujourd’hui plus que jamais engagée : éclairer, enquêter et informer.

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