Prévu initialement les 30 et 31 mai courant au Complexe Mohammed V de Casablanca, le Comediablanca, festival du rire de la mégapole, a avancé ses dates à aujourd’hui et demain, 29 et 30 mai. Le spectacle de ce jeudi est dédié au gala arabophone, tandis que celui de demain accueillera le gala francophone. Nous avons rencontré Saâd Lahjouji Idrissi, co-organisateur du Comediablanca, qui s’exprime dans l’entretien suivant :
Quelles sont les nouveautés de cette 2ème édition du festival Comediablanca ?
Les nouveautés sont nombreuses, cette année. D’abord, nous changeons de lieu en quittant la Cathédrale du Sacré Cœur pour investir le Complexe Sportif Mohammed V, ce qui nous permet d’accueillir jusqu’à 8.000 personnes contre 3.000 l’an dernier. Nous avons également la chance d’avoir deux têtes d’affiche exceptionnelles : Hanane Fadili, véritable icône de l’humour au Maroc, et Roman Frayssinet, qui représente la scène francophone internationale. À leurs côtés, bien sûr, de nombreux artistes marocains. Autre nouveauté importante : le lancement d’un programme d’accompagnement des jeunes talents. À l’issue du festival, nous les encadrerons tout au long de l’année avec pour objectif de les préparer à l’édition 2026.
Pourquoi avoir choisi Casablanca comme lieu du festival ?
Parce que c’est notre ville, tout simplement ! Nous sommes nés à Casablanca et nous l’aimons profondément. Pendant longtemps, nous avons assisté à des spectacles d’humour ici, mais jamais à un véritable festival international réunissant des stars. Aujourd’hui, nous avons 18 artistes sur scène, une direction artistique solide, un véritable village du festival avec des exposants, des animations… C’est un événement complet. Nous sommes très fiers de l’organiser ici, à Casablanca.
Envisagez-vous d’exporter Comediablanca vers d’autres villes du Royaume, voire d’autres pays ?
Le festival Comediablanca est né à Casablanca et notre ambition est de l’y ancrer durablement. Toutefois, nous aspirons aussi à le faire rayonner au-delà de la mégapole. Son exportation vers d’autres villes au Maroc fait déjà partie de nos perspectives de développement. À l’international, deux galas sont en préparation : l’un à Paris, à destination de la diaspora marocaine, et l’autre à Abidjan, qui réunira aussi bien la communauté marocaine que le public ivoirien, autour d’une grande soirée francophone.
Propos recueillis par LAIDIA FAHIM
