Abderrafie Zouitene, Président de la Fondation Esprit de Fès, s’exprime sur l’événement

«Ce soir du 24 mai marque la clôture de la 28ème édition du Festival de Fès des Musiques Sacrées du Monde, une édition placée sous le signe fort et porteur de sens de la Renaissance.
Pendant neuf jours, Fès a vibré au rythme des cultures du monde, des voix de la spiritualité, et des élans de fraternité venus des quatre coins de la planète. Cette édition a été accueillie avec un enthousiasme remarquable, témoignant de l’attachement sincère de notre public à l’esprit du Festival.
Dès la soirée d’ouverture, nous avons été transportés par une création artistique spécialement conçue autour de notre thématique, Renaissance, magnifiée par la présence de Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasna, que nous remercions pour son soutien constant.
Nous avons ensuite rendu un vibrant hommage au continent africain, berceau de tant de traditions et de cultures vivantes. Des artistes venus du Ghana, du Burundi, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal, du Mali, et d’autres pays encore, ont partagé avec nous des moments de grâce et d’intensité.
Un autre temps fort fut la célébration du jumelage entre Fès et Florence, deux villes chargées d’histoire, de mémoire et de beauté. Ce lien symbolique entre Orient et Occident nous rappelle combien la culture est un pont précieux entre les peuples.
Nous avons aussi eu l’honneur de célébrer, lors de la soirée du jeudi, les 44 ans de l’inscription de la médina de Fès au patrimoine mondial de l’UNESCO. Ce fut une occasion de réaffirmer notre engagement à préserver et valoriser cette richesse exceptionnelle, pour les générations à venir.
Tout au long de cette édition, les Fassis et les visiteurs venus d’ailleurs ont vécu des moments rares, empreints d’émotion et de spiritualité. Le Festival des Musiques Sacrées n’est pas une simple succession de concerts. Il est un espace de dialogue, de découverte, de rencontre entre les cultures et les âmes.
C’est cet esprit que nous nous efforçons de faire vivre année après année : celui d’un monde en quête de sens, d’écoute, de paix».
Déclaration recueillie par
LAIDIA FAHIM