Web
Analytics
DIPLOMATIE PARALLÈLE

AGH porte la voix du Maroc au Forum Banque Mondiale-FMI à Washington

L’ONG marocaine African Global Health (AGH) a participé, à Washington, du 21 au 26 avril dernier, aux travaux du Forum de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International (FMI). La Présidente d’AGH, Dr Imane Kendili, a pris part aux panels de Diplomatic Courier, l’un des plus influents réseaux médiatiques d’affaires mondiales et plateforme de leadership sur le plan international. En marge de cet événement majeur, elle a été reçue par Youssef Amrani, Ambassadeur du Maroc aux États-Unis.

Sur invitation de Diplomatic Courier, par le biais de Ana C. Rold, l’une des figures fondatrices de ce réseau d’affaires mondial, African Global Health (AGH), présidé par Dr Imane Kendili, a pris part à plusieurs séances de travail au cours du Forum de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International (FMI), durant une semaine, du 21 au 27 avril 2025, à Washington, la capitale fédérale américaine transformée, l’espace de sept jours, en une plateforme mondiale reliant les dirigeants des affaires internationales, de la diplomatie, de la technologie, du vécu social, de la finance et de partenariats intercontinentaux dans des domaines divers : économie, politique, santé, environnement, culture, médias,, société civile…

Ce que sera le monde en 2050

C’est dans ce cadre qu’AGH a partagé sa vision des changements qui touchent le monde aujourd’hui avec une palette de grands calibres dans de nombreux domaines-clés de la politique et de l’économie mondiale à travers la planète. Autour de Ana C. Rold, hôte de ce débat, de nombreuses figures de premier plan, en passant par Dr Imane Kendili, Anastasia Dellaccio, Sean Slade, Manjula Dissanayake, Mercina Tillemann Perez, Elizabeth Dial Pinkerton, Christos Hanpantidis, Lisa Gable, Loretta Lepore, Lesley-Anne Long, Pamela Kelly Lauder, Nicole Monge, Gene Leon, Ike Ikeme, Abdelhak Najib…

Les différents intervenants ont apporté des éclairages sur ce que sera le monde en 2050 et comment les différentes régions du monde doivent préparer ces bouleversements de paradigmes qui touchent tous les domaines de la vie humaine dans un avenir proche. Pour la représentante de Diplomatic Courier, les choses sont claires : «Le Forum de la nouvelle économie a mis l’accent sur la participation des parties prenantes au renforcement de la résilience en intégrant des secteurs fragmentés comme la santé, les infrastructures et la technologie grâce à une approche multisectorielle.

Cette table ronde a approfondi la redéfinition des modèles de leadership et de réussite afin de garantir l’accès et la représentation des groupes marginalisés. Dr Imane Kendili, qui est la première Marocaine à intégrer ce cercle très fermé que sont les conférences et rencontres de Diplomatic Courier, déclare : «Lors des réunions de printemps du Fonds Monétaire International et de la Banque Mondiale à Washington, le Forum Santé et Finance a exploré le concept de Crédits d’Impact sur la Santé (CIS), qui quantifient et symbolisent l’impact des activités commerciales sur la santé. La table ronde, réservée à de hauts dirigeants, a examiné comment des indicateurs tels que l’accessibilité, l’engagement des consommateurs et l’impact économique peuvent renforcer la confiance des investisseurs, celle des décideurs politiques et une plus grande responsabilisation dans les secteurs axés sur la santé».

Un son de cloche partagé par Christos Harpantidis, Vice-Président des Affaires Extérieures de Philip Morris International dans douze pays d’Europe. Il insiste sur «Une concertation internationale, avec tous les partenaires impliqués dans la réflexion sur les mutations qui vont changer la face du monde dans les prochaines décennies, en prévoyant des politiques sanitaires efficientes, basées sur les expertises d’autres régions du monde, notamment l’Afrique, principal partenaire européen dans divers secteurs importants de l’économie mondiale aujourd’hui».

Pour sa part, Dr Lisa Gabel, neuroscientifique installée aux États-Unis, spécialisée dans l’étude des mécanismes biologiques sous-jacents aux troubles du développement neurologique, a souligné «L’importance de ce débat, qui réunit des experts du monde entier pour créer une assise d’idées rationnelles et fiables pour affronter le monde de demain. Cela commence par le bon diagnostic des réalités actuelles et des prévisions précises sur ce qui devrait être mis en place pour anticiper la gestion des crises dans le monde, dans une vision globale».

L’éducation au cœur des débats

C’est l’idée défendue par Gene Leon, Président de la Banque de Développement Caribéenne et fervent défenseur des approches holistiques pour réfléchir aux grands problèmes du monde aujourd’hui. Pour celui que les pontes de la finance mondiale considèrent comme un sage parmi les sages, l’équation est simple : «Sans une profonde connaissance des problèmes dans leurs différentes ramifications, aucune solution n’est possible si elle est prise indépendamment d’une analyse globale de tout le système qui pose problème. Pour apporter des solutions durables et fiables, il faut des prises de décision qui intègrent tous les aspects des problématiques à résoudre, pour éviter de tomber dans ce que l’on fait souvent en réglant un problème au dépend d’un autre, ce qui finit par nous revenir dans une forme plus complexe à gérer».

Des points de vue partagés par d’autres intervenants tels que Ike Ikeme, Sean Slade, Manjula Dissanayake, Mercina Tillemann Perez, Elizabeth Dial Pinkerton, qui ont mis l’accent sur l’importance de mettre l’éducation au cœur des préoccupations pour prévenir du monde qui se transforme devant nos yeux. Une éducation efficiente qui met l’enfant au centre de ce monde en construction, avec des outils de travail adaptés pour chaque continent, pour chaque région et chaque pays, dans le respect des identités multiples et des cultures du monde, qui sont la véritable richesse et le pilier sur lequel on peut préparer le monde de 2050. C’est ce qu’a précisé Dr Imane Kendili, portant son bâton de nomade, d’un continent à l’autre, pour préparer les travaux de la troisième conférence mondiale sur la réduction des risques, qui se tiendra au Maroc, en octobre prochain, avec pas moins de 150 pays présents en vue d’imaginer des solutions pour le monde de demain !

ABDELHAK NAJIB à Washington

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Back to top button