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ÉCONOMIE

Le nouveau modèle de développement projette le Maroc comme hub financier en Afrique

Le nouveau modèle de développement proposé par la Commission Spéciale sur le Modèle de Développement (CSMD) dans son rapport général, présenté mardi dernier au Souverain, s’est fixé comme pari d’avenir de positionner le Maroc comme un hub financier de référence en Afrique. Ce pari vise, en effet, à faire du Royaume une place financière attractive où grandes et petites entreprises à fort potentiel de croissance, marocaines et africaines, ont vocation naturelle à lever des financements. Une place qui attire des flux financiers conséquents en quête de placements rentables dans des créneaux porteurs et d’avenir.

Outre une réponse apportée aux besoins internes en financements classiques ou alternatifs, le Royaume serait en mesure de capter des parts de marché en Afrique, au-delà du secteur bancaire, notamment dans le montage financier des grands projets, fait savoir le rapport de la Commission, affirmant que le statut de centre financier régional, de plus en plus dématérialisé pour être à la pointe des innovations technologiques dans le secteur financier, pourrait aussi être conforté en érigeant le Maroc en plateforme régionale de trading des matières premières, en coopération avec certaines places internationales de référence dans ce domaine.

La Commission a également estimé que la concrétisation de cette ambition requiert une accélération du développement des marchés des capitaux, qui passera notamment par la restauration de la confiance à l’égard de ces marchés, et ce, à travers un exercice effectif des fonctions de régulation assurant la sanction forte et impartiale des délits, tout en facilitant les activités de nature à impulser une dynamique vertueuse aux marchés des capitaux et de l’accélération du processus législatif pour faire évoluer le cadre légal et réglementaire des marchés des capitaux de manière rapide et continue.

Cette dynamique est également tributaire de l’élargissement de la base d’émetteurs et d’investisseurs via l’introduction en Bourse d’entreprises publiques, la création d’un marché dédié aux matières premières, l’assouplissement des règles applicables à certaines catégories d’entreprises pour les inciter à s’introduire en Bourse et le développement du marché de la dette privée, ainsi que la mise en place de nouveaux instruments et produits financiers de nature à accroître la liquidité du marché, notamment avec le développement des marchés à terme et de produits dérivés.

(Source : MAP).

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