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EDITO

Pires que des mercenaires !

Par HASSAN EL ARCH

Directeur de la Rédaction

direction@letempsmag.ma

On le souligne d’emblée dans le préambule de notre dossier central (pages 14 à 19) de ce numéro : il est loin, le temps des vrais militants et acteurs associatifs, nourris de principes, d’honnêteté intellectuelle et de nationalisme sans faille… Ils ont été une partie prenante essentielle dans la réconciliation nationale, il y a quelques décennies, qui a donné un grand élan démocratique au Maroc moderne. Un Royaume plus développé, plus stable et plus inclusif.

Qu’en est-il aujourd’hui ? Des fantoches qui se font passer pour des «opposants politiques» alors qu’ils ont simplement et bassement des motivations sonnantes et trébuchantes… Une sorte d’«opposition 2.0» fleurit, depuis quelque temps, sur les réseaux sociaux, nourrissant un terreau fertile pour des individus sans aucun scrupule, cultivant une animosité organique, voire une haine viscérale pour tout ce qui est marocain, alors même qu’ils sont Marocains dans leurs gènes.

On comprend aussi d’emblée l’évidence de notre titre en couverture de cette édition : «Haro sur ces Marocains anti-Maroc». On en cite quatre exemples qui défraient la chronique, mais ils sont plus nombreux qu’on pourrait le penser, ces parias de la Patrie ! Ces traîtres au drapeau du pays qui les a vus naître et qui leur a tout donné ! Car, en effet, les Hicham Jerando, Dounia et Adnane Filali, Mohamed Hajib et Zakaria Moumni pullulent, font des émules et sont loin d’être des cas isolés. Leur mobile ? L’argent, bien évidemment ! N’allez pas croire que des motivations supérieures expliquent leur posture réactionnaire. Ils sont tous à vendre. Ou à acheter, selon le point de vue. Tous, autant qu’ils sont, la ramènent au fric ! Le militantisme opposant se pare de relents bassement ou hautement matériels. C’est, encore une fois, selon l’angle de vue. 

Des mercenaires, alors ? Même pas car un mercenaire, aussi détestable que soit sa doctrine, sert une cause réelle dans laquelle il investit son temps, ses forces et ses ressources en échange d’une rétribution d’autant plus légitime de son point de vue qu’il risque sa vie dans l’entreprise. Mais c’est assumé. Dans le cas des influenceurs traîtres à leur patrie, faire figure d’«opposant» n’est ni plus ni moins qu’un moyen de se faire bien voir aux dépens de son pays, de son drapeau, de ses origines. À la limite, la posture d’un mercenaire est un peu plus «honorable» puisqu’ils gardent, en général, des attaches morales, sentimentales, affectives assez fortes avec leur pays. On ne peut pas en dire autant des «opposants» cités dans notre dossier : ils renient jusqu’à leur marocanité ! Crachent sur la mémoire nationale de leurs concitoyens ! Vendent leur conscience pour du buzz quand il rapporte de l’oseille sonnante et trébuchante.

C’est immoral. C’est abject. C’est révoltant. Voilà pourquoi nous disons : haro sur ces Marocains anti-Maroc !

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