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ASSEMBLÉES BM & FMI

Pour le FMI et la BM, le Maroc est une économie résiliente malgré la conjoncture défavorable

À l’heure des disruptions, des changements de paradigmes et de la multiplication des chocs externes, l’économie marocaine fait preuve d’une résilience confortée par les choix judicieux opérés par le Royaume sous la conduite éclairée de S.M. le Roi Mohammed VI.

Kristalina Georgieva, Directrice Générale du Fonds Monétaire International (FMI), n’a pas manqué de souligner le 10 octobre courant à Marrakech, que «le Maroc dispose de solides fondamentaux pour faire face aux chocs systémiques». Lors d’une conférence-débat organisée en marge des assemblées du FMI et de la Banque Mondiale, elle a mis en relief les efforts déployés par le Maroc dans ce sens, précisant qu’il a réussi à faire reculer le taux d’inflation de 13% à environ 5%. Cela dit, «il reste encore du chemin à parcourir». La haute responsable a souligné que le Royaume constitue une source d’énergies renouvelables extrêmement importante, jetant la lumière sur l’importance de l’eau en tant qu’avantage concurrentiel.

Nadia Fettah, Ministre de l’Économie et des Finances, a souligné pour sa part que le Maroc dispose d’une vision à long terme axée notamment sur l’État social, l’éducation, la santé et la croissance économique. Abordant la rareté de l’eau, elle a mis en exergue la nécessité de disposer d’un plan global et permanent pour faire face à la pénurie d’eau. «C’est pourquoi, d’ici cinq ans, toute l’eau potable proviendra de sources alternatives», a-t-elle indiqué.

Le Maroc a pu au cours des dernières décennies redynamiser son industrie, diversifier son économie, s’arrimer davantage aux marchés extérieurs, notamment émergents et consolider ses agrégats financiers. La capacité de résilience de l’économie marocaine s’est démontrée lors de l’épreuve de la pandémie, puis de la guerre en Ukraine sans oublier le cycle de sécheresse qui frappe le Maroc et le séisme qui a frappé El Haouz. Ajay Banga (photo), Président du groupe Banque Mondiale, n’a pas manqué hier de souligner les efforts remarquables du Maroc pour la reconstruction post-séisme. Lors d’une conférence de presse, le haut responsable a souligné que le Royaume a entrepris des mesures importantes en matière de reconstruction, notamment celles visant à atténuer l’impact de cette catastrophe naturelle sur la scolarisation des enfants des régions affectées. Il a rappelé sa visite, lundi dernier, au Lycée collégial du Haut Atlas dans la commune d’Asni (province d’El Haouz), ajoutant que le retour des enfants aux bancs de l’école demeure une priorité majeure aussi bien pour le Maroc que pour la Banque Mondiale, qui s’engage pleinement à garantir l’éducation des jeunes.

Le haut dirigeant a expliqué que parmi les principaux objectifs de l’action de la Banque Mondiale, figure l’inclusion économique des jeunes et des femmes, qui passe inéluctablement par la scolarisation des enfants, notamment des filles, en vue de leur permettre de contribuer à l’essor économique de leur pays. Dans cet ordre d’idées, il a été procédé le 12 octobre dernier à la création de la Coalition du secteur privé pour les femmes entrepreneures africaines, à l’initiative de l’African Women Leaders Network (AWLN) et en partenariat avec ONU-Femmes.

Le Maroc est un partenaire fiable de la Banque Mondiale. Dans ce sens, l’institution «accompagne le pays dans l’implémentation de son nouveau Modèle de développement». Le portefeuille mobilisé par la Banque Mondiale s’élève à plus de 3, 5 milliards de DH et le Maroc devrait bénéficier, l’année prochaine, de l’injection de 1 milliard de dollars dans de nouveaux projets.

Rappelons que les Assemblées annuelles de la Banque Mondiale et du FMI devraient permettre d’examiner les opportunités à saisir et d’insuffler une nouvelle dynamique à la croissance économique dans le Continent. Un domaine où la femme africaine est appelée à jouer un rôle clé. Ce sujet a d’ailleurs été au cœur de l’événement «Africa Inspired», organisé lundi à Marrakech. Cette édition spéciale «FMI Inspired», intitulée pour l’occasion «Africa Inspired», a été une occasion pour les participants de mettre l’accent sur l’énorme potentiel en termes de jeunesse et de ressources dont regorge le continent, qui sera inéluctablement le prochain grand marché mondial, appelant les Africains à briser le plafond de verre, à croire en eux et à façonner de nouvelles perceptions à leur égard.

La Directrice Générale du FMI, Kristalina Georgieva (photo), a pour sa part relevé que le Maroc a connu des temps très difficiles suite au séisme d’El Haouz, mais il en est sorti encore plus uni et résilient. Elle a aussi mis l’accent sur l’esprit d’union et l’élan de solidarité dont a fait montre le Maroc et sa capacité de résilience contre les répercussions de ce séisme.

C. A.

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