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EDITO

Ce merveilleux Maroc qui nous donne tant de fierté !

Par HASSAN EL ARCH

Directeur de la Rédaction

direction@letempsmag.ma

En matière de journalisme, il en est de la rentrée comme des grandes vacances. Les deux sont un «marronnier» de choix ! Le second tient du récréatif car il donne à s’épancher sur les délices du farniente aoûtien. Le premier est plus académique avec les projecteurs braqués sur l’actualité de la rentrée. Et on y est, en l’occurrence. Et nous y consacrons, comme le veut le rituel médiatique à chaque rentrée, à la fois notre couverture et notre dossier central.

Rentrée ? Plutôt rentrées. Au pluriel. Sur la plupart des fronts sensibles, le branle-bas de mobilisation est de rigueur, autant chez l’Exécutif que dans les rangs des partis et parmi les acteurs de la société civile. L’euphorie de l’été passée, l’heure est au questionnement et, plus encore, à l’action. Les défis sont nombreux. Les enjeux sont transversaux. Les priorités sont nombreuses. L’urgence en est le dénominateur commun. Santé, éducation, investissement, emploi, infrastructures, justice, sécurité, développement humain, géopolitique… Assurément, le team Akhannouch a du pain sur la planche en cette rentrée de tous les chantiers.

Comme nous le soulignons dans le préambule de notre dossier central (pages 16 à 29) de ce numéro, l’Exécutif est sous pression. Engagé depuis des années dans un processus de réformes de longue haleine, le gouvernement est attendu au tournant par près de 40 millions de Marocains. Il est appelé à mettre les bouchées doubles pour relever à la fois des défis endogènes et exogènes. Notre dossier en rappelle d’emblée l’évidence : mise à mal par la pandémie du «Covid-19», l’économie nationale reprend lentement des couleurs, mais elle est contrariée par les caprices de Dame nature. Sans parler de la conjoncture internationale qui inflige au pays un stress supplémentaire : inflation, cours mondiaux, envolée des prix sur les marchés, conflit russo-ukrainien…

C’est pourtant dans ce contexte guère favorable aux performances que le Maroc maintient son effort de croissance. Du tourisme aux infrastructures, en passant par la protection sociale et l’éducation, une formidable énergie est distillée dans les secteurs prioritaires. Ses effets ne sont pas toujours visibles dans l’immédiat pour le citoyen, mais les experts et les décideurs concernés savent que le pays navigue à contre-courant des aléas, toutes voiles dehors. Et qu’il le fait avec une admirable résilience. Il appartient à l’Exécutif de traduire les attentes en acquis. Et aux politiciens de se montrer dignes de la confiance de leurs électeurs et partisans. On le doit bien à ce pays merveilleux qui nous donne tant de fierté !

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