La 7ème édition d’El Akademia Master Class sera organisée au Maroc du 12 au 25 juillet courant. Il s’agit d’un programme intensif de coaching individuel et de groupe dispensé à de jeunes talents marocains par des musiciens chevronnés de grands orchestres internationaux, dans les villes de Rabat, Meknès et Ifrane.
Dans un communiqué, les organisateurs annoncent que l’événement se tiendra d’abord en Résidence à l’Académie du Royaume du Maroc, à Rabat, puis à Meknès et à Ifrane à partir du 21 juillet.
Fondée en 2017 par l’artiste virtuose franco-marocaine Monia Rizkallah (photo), première Cheffe d’Attaque à l’Opéra de Berlin, El Akademia Master Class est le maillon novateur entre l’apprentissage académique des conservatoires de musique marocains et le perfectionnement indispensable pour intégrer des orchestres professionnels.
Cette édition 2023 est placée sous la présidence d’honneur de S.A.R. la Princesse Lalla Meryem et bénéficie du soutien de plusieurs partenaires. Elle réunira une quarantaine de jeunes musiciens, dont une vingtaine de militaires de la Garde Royale, de la Gendarmerie Royale et des Forces Royales Air, qui se produiront dans un concert de Musique de Chambre, le 17 juillet à Kénitra, le 18 juillet à l’Académie du Royaume à Rabat et dans trois grands concerts de l’Orchestre National des Jeunes du Maroc (ONJM), indique le communiqué qui précise que ces concerts seront gratuits et se dérouleront le 20 juillet au Théâtre National Mohammed V à Rabat, le 22 juillet en plein air à Meknès et le 24 juillet également en plein air à Ifrane. Il est à noter que les étudiants et coachs se produiront aussi dans des déambulations dans les rues d’Ifrane, le 23 juillet.
Les organisateurs soulignent par ailleurs que «Dans un but affiché de communion intercommunautaire et pour promouvoir l’entente entre les peuples, El Akademia Master Class accueillera en 2023 de nombreuses nationalités et les concerts vont s’enrichir des musiques de différentes origine», indiquant que «De Berlin à Rabat en passant par l’Italie, le Venezuela, la Turquie et les USA, les religions, les pays et les villes se mêleront à travers les musiques présentées et leurs interprètes. Un signe d’ouverture qui témoigne que le dialogue en musique est possible et, même, que la musique va bien au-delà du pouvoir des mots».
L. F.
