Quatre pays africains supplémentaires rejoignent le projet de gazoduc Nigeria-Maroc
Quatre autres pays africains, à savoir la Côte d’Ivoire, le Liberia, la Guinée et le Bénin, ont signé des protocoles d’accord avec le Maroc et le Nigeria pour participer au projet-phare de gazoduc Nigeria-Maroc. La signature a eu lieu au siège de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à Lagos (Nigeria), en présence d’Amina Benkhadra, Directrice Générale de l’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM).
La signature des nouveaux protocoles d’accord a eu lieu en marge de la réunion du comité de pilotage du projet de gazoduc Nigéria-Maroc, en présence de représentants de la CEDEAO et de tous les pays concernés. Les quatre nouveaux pays entrants portent à 10 le nombre d’États impliqués dans ce projet, car ces accords s’inscrivent dans la continuité des protocoles signés avec la CEDEAO, la Mauritanie, le Sénégal, la Gambie, la Guinée-Bissau, la Sierra Leone et le Ghana l’année dernière. Les nouveaux protocoles d’accord confirment l’engagement des parties dans ce projet stratégique, qui devrait renforcer les ressources gazières des pays africains et fournir une nouvelle voie d’exportation alternative vers l’Europe. Amina Benkhadra a déclaré que «l’alliance représente une étape progressive vers le développement social et économique, en assurant la sécurité énergétique et en réalisant un développement global pour l’Afrique par les Africains».
L’oléoduc partira du Nigeria et se terminera au Maroc, en passant par 11 pays : Bénin, Togo, Ghana, Côte d’Ivoire, Libéria, Sierra Leone, Guinée, Guinée-Bissau, Gambie, Sénégal et Mauritanie. Le gazoduc va parcourir plus de 7.000 kilomètres, dont 1.672 km traversant le Maroc et bénéficiera à plus de 400 millions de personnes en Afrique de l’Ouest. Le projet de gazoduc Nigéria-Maroc a été annoncé en 2016 à Abuja par S.M. le Roi Mohammed VI et l’ancien Président nigérian Muhammadu Buhari. (Photo : LPJM).
C. A.
