Par HASSAN EL ARCH
Directeur de la Rédaction
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Plus rien n’étonne de la part du pouvoir algérien qui monte, monte, monte dans l’échelle de l’absurde grand format. Le dernier trip d’Abdelmajid Tebboune et ses affidés du «Polisario» consiste à faire diversion de manière systématique, faisant endosser au Maroc tous ses malheurs et toutes ses dérives. Y compris et surtout par le mensonge et la duplicité. Ce délire suinte dans les discours qui émanent, à longueur de semaine, de la présidence algérienne. Dans un communiqué publié le 3 novembre, les locataires du Palais El Mouradia accusent le Maroc d’avoir «bombardé et tué trois camionneurs algériens».
Comme il se doit, l’agence de presse officielle «APS» a relayé ce délire en affirmant que «trois ressortissants algériens ont été lâchement assassinés par un bombardement barbare de leurs camions alors qu’ils faisaient la liaison Nouakchott-Ouargla». La même source, à la présidence algérienne, prétend que «plusieurs facteurs désignent les forces d’occupation marocaines au Sahara occidental comme ayant commis, avec un armement sophistiqué, ce lâche assassinat. Leur assassinat ne restera pas impuni», conclut le communiqué en guise de menace. La veille, le site algérien «Mena Défense» a annoncé que «les deux camionneurs à bord de leurs véhicules «Man» en étaient à leur premier voyage et étaient accompagnés par un troisième Algérien d’Ouargla, habitué du trajet. L’incident a eu lieu entre Aïn Bentili et Bir Lahlou».
L’information a été démentie par l’armée mauritanienne le jour-même ! «Nous demandons aux citoyens d’être prudents dans la diffusion d’informations émanant de sources suspectes», a averti la direction de la Communication et des Relations publiques auprès du Commandement de l’État-Major Général des armées mauritaniennes.
Depuis le début de cette année, l’Algérie œuvre avec un acharnement pathologique à précipiter la région dans le chaos. Pour le président Abdelmajid Tebboune et ses généraux chamarrés, il faut bien détourner l’opinion publique du cauchemar socio-économique où les Algériens sont forcés de vivre depuis des années. Il faut bien trouver un exutoire. Prospère, stable, crédité d’une estime internationale, le Maroc est tout désigné ! Il faut bien lui faire endosser le drame existentiel du pouvoir à Alger ! Une série de décisions en chaîne en rappelle l’agenda déployé au cours des derniers mois : incidents au passage d’El Guergarate, rupture des relations diplomatiques, fermeture du ciel algérien, coupure du robinet du gaz, accusations périodiques d’agressions et assassinats… Et pour couronner le tout, apprécions le timing de la nouvelle sortie psychotique d’Alger : le Maroc célèbre, ce samedi 6 novembre, le 46ème anniversaire de la Marche Verte.
Durablement obsédé par une guerre contre le Royaume, le régime algérien reste fidèle à la mémoire de son Histoire. Il ne fait qu’exprimer aujourd’hui sa «gratitude» au Maroc qui avait, entre 1956 et 1962, soutenu la résistance des patriotes algériens pour l’indépendance de leur pays. Près de 60 ans après, l’Histoire témoigne… Alors, comment peut-on faire confiance à un voisin à la face de Judas ?
