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CONCHYLICULTURE

Le Maroc et le Japon boostent leur collaboration dans la culture des coquillages

Des experts de l’Agence japonaise de Coopération internationale (JICA) ont effectué, hier dimanche 13 février, une visite au site du projet Tiguert-Imiouadar, près de la ville d’Agadir, en vue de partager leur expertise avec les pêcheurs marocains dans le domaine du développement de la conchyliculture (cultures des coquillages).
Cette mission a été initiée en collaboration avec l’Agence Nationale pour le Développement de l’Aquaculture (ANDA). Le but : contribuer à la promotion du secteur aquacole, à travers la vérification de technique de mytiliculture (élevage des moules) applicable aux conditions de mer au large et renforcer la capacité technique en matière d’expertise accumulée par le Japon, avec des investissements moins coûteux.
Dans une déclaration à la MAP, le Président de la coopérative de pêche artisanale Aftas Tiguert, Mohamed Bouhia, s’est félicité de cette initiative qui a permis aux pêcheurs de bénéficier de la riche expérience des experts japonais, soulignant que ce projet d’envergure est porteur de valeur ajoutée pour la coopérative ainsi que la région de Souss-Massa.
Aïcha El Alaoui, chef du service de la Coopération bilatérale à l’ANDA, a pour sa part mis en avant la qualité de la coopération maroco-japonaise dans le domaine aquacole qui a permis aux pêcheurs marocains de renforcer leurs compétences en conchyliculture, notant que cette activité génératrice de revenu contribue au développement socio-économique de la région.
Rappelons que la première mission des experts de la JICA avait été réalisée en 2019 pour déterminer le site du projet Tiguert-Imioudar, faire la revue des installations mytilicoles existantes et en tirer des leçons. Après une suspension à cause de la situation sanitaire du «Covid-19», une deuxième mission a eu lieu en août 2021.
Sur le continent africain, le Maroc est l’un des premiers pays halieutiques. Il a lancé le Plan Halieutis en 2009, qui oriente non seulement la pêche maritime mais l’aquaculture dans les années à venir. En 2011, le Royaume a mis en place l’ANDA comme un outil de développement et de promotion du sous-secteur aquacole. Depuis sa création, cette entité remplit un rôle important en tant que guichet unique pour les promoteurs potentiels d’aquaculture. Elle opère également en tant que fournisseur de renseignements techniques et économiques dans ce domaine.

L. F.

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