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TECHNOLOGIE

SAS met le curseur sur l’intelligence artificielle dans la lutte contre le blanchiment d’argent

Une récente étude réalisée par le leader des process analytiques SAS, avec les cabinets KPMG et l’ACAMS (Association des spécialistes certifiés de la lutte contre le blanchiment d’argent) menée auprès de 850 professionnels internationaux spécialisés dans la détection et la prévention de la criminalité financière, a révélé l’évolution de l’attitude des régulateurs à l’égard de l’analytique avancée et l’importance croissante de l’intelligence artificielle et de l’apprentissage automatique dans le domaine de la lutte contre la fraude et la criminalité financière.

Face au contexte actuel de recrudescence de la fraude et de la criminalité financière provoquées par l’épidémie du «Covid-19», plus de la moitié des institutions financières à travers le monde recourent désormais à l’intelligence artificielle pour lutter plus efficacement contre le blanchiment d’argent.

Kieran Beer, analyste en chef et directeur du contenu éditorial de l’ACAMS, indique : «Aujourd’hui, les niveaux de conformité des institutions financières sont jugés à partir de leur capacité à fournir des renseignements efficaces aux forces de l’ordre. A ce titre, 66% des professionnels sondés sont convaincus que les institutions financières doivent davantage tirer parti de l’intelligence artificielle et de l’apprentissage automatique pour améliorer leurs niveaux de conformité».

Mais les grandes institutions financières ne sont pas les seules à chercher massivement à adopter ces technologies. 28% des institutions financières (dont les actifs sont supérieurs à un milliard de dollars) se considèrent comme des innovateurs et des adeptes rapides de la technologie de l’intelligence artificielle. On constate par ailleurs que 16% des institutions financières de petite taille (dont les actifs sont inférieurs à 1 milliard de dollars) se considèrent également comme de véritables leaders du secteur en matière d’adoption de l’intelligence artificielle.

Une évidence s’impose : peu importe la taille des entreprises financières, elles subissent toutes les mêmes pressions et doivent répondre de front aux perturbations générées par le «Covid-19», tout en continuant à stimuler leur productivité. (Photo : Challenge.ma)

L. F.

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