Une nouvelle distinction est venue s’ajouter dans l’escarcelle d’Abdelhak Najib, écrivain, journaliste et penseur marocain, nommé tout récemment Ambassadeur de l’Union de la Culture Arabe. La distinction s’ajoute à son Prix d’Excellence décerné par l’Union des Auteurs Arabes, reconnaissant ainsi ses contributions remarquables à la pensée et à la culture humaine, ainsi qu’à son engagement en faveur de la paix et du dialogue des cultures. Cette récompense salue une carrière prolifique et multidimensionnelle. Abdelhak Najib a consacré plus de trois décennies à la culture, aux arts et à la réflexion intellectuelle. Auteur de plus de 100 ouvrages philosophiques, une dizaine de romans, de recueils de poésie, ainsi que des essais sur les arts, la littérature et la politologie, il transcende les frontières culturelles pour bâtir des ponts entre les peuples.
Télévision, presse, conférences…
Ses œuvres, marquées par une quête constante de l’élévation de l’esprit humain, explorent des thèmes aussi variés que la crise des valeurs, la démocratie, la paix et les arts comme levier de développement. «Je suis reconnaissant et fier de porter cette responsabilité, surtout à un moment de notre histoire commune où nous avons un besoin urgent de véhiculer des valeurs humaines qui élève l’humain en nous et nous préserve loin de toute cette médiocrité ambiante qui envahit les sociétés modernes avec violence et acharnement nivelant tout par le bas, déclare l’intellectuel marocain. Figure incontournable du journalisme dans le Royaume, il anime depuis 12 ans une émission culturelle sur les chaînes nationales, tout en multipliant conférences et interventions sur des sujets d’actualité.
Abdelhak Najib prépare actuellement un second film et un ouvrage analytique sur la chute de l’empire arabe et islamique, illustrant son esprit critique et sa vision globale. Pour lui, cette distinction représente une grande responsabilité. «Le travail d’un homme de pensée consiste à être présent, à observer, analyser, questionner, et surtout à ne jamais se reposer sur des certitudes», confie-t-il, fidèle à sa quête d’un savoir enrichi par le doute et la réflexion.
Un grand film et une tournée africaine
Déjà brillamment décoré en 2018 du prix Divine Académie des Arts et des Lettres à Paris, puis Grand Ambassadeur de la même académie en 2019, Abdelhak Najib a été nommé Homme de la Culture Arabe en 2020, puis en 2023 suite au succès de ses romans «Les territoires de Dieu», «Le printemps des feuilles qui tombent», «Le labyrinthe de l’archange», «La mort n’est pas un nouveau soleil», «La dernière guerre du soldat inconnu» et le tout récent «Ce que le temps doit à la distance». Un parcours exemplaire et un engagement intellectuel sans faille qui font d’Abdelhak Najib une voix majeure de la pensée contemporaine au service de l’humanité, avec un point d’orgue en 2024 puisqu’il a également marqué l’histoire en réalisant son premier long-métrage, «Les évadés de Tindouf», un plaidoyer cinématographique contre les injustices perpétrées dans les camps de Tindouf.
Ce film, qui débute une tournée africaine en janvier 2026, met en lumière un conflit orchestré par le régime algérien et incarne l’engagement de son auteur pour la vérité et la justice. D’ailleurs ce film coïncide avec la résolution du Conseil de sécurité sur l’autonomie au Sahara marocain et l’historique discours de S.M. le Roi Mohammed VI qui a mis Tindouf au cœur des priorités de la nation en appelant tous les Marocains à s’unir pour défendre leurs frères détenus dans les bagnes du «Polisario».
Aujourd’hui, c’est une institution internationale prestigieuse qui choisit le penseur marocain comme son porte-parole dans le monde pour véhiculer les valeurs du dialogue, de la communication et de l’échange entre les peuples et les cultures du monde. Abdelhak Najib porte en effet, très haut, depuis plus de 35 ans, les arts, les lettres et la culture en général : «Cette nomination est certes un honneur pour moi. Mais je la prends surtout comme une grande responsabilité. Servir les arts et la culture est une passion de tous les instants. Il faut tout faire et sans relâche pour que la culture trouve toute sa place au Maroc et ne soit plus la cinquième roue du carrosse. Il faut désormais considérer les arts et la culture comme un véritable levier de développement humain», déclare Abdelhak Najib suite à sa nomination.
M. E.
