Par HASSAN EL ARCH
Directeur de la Rédaction
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L’Académie Mohammed VI de Football, fruit de la Vision Royale, s’est imposée comme un épicentre du savoir-faire continental, conjuguant infrastructures de pointe et méthodologie innovante, souligne la Confédération Africaine de Football (CAF). Dans une analyse très pertinente, l’agence MAP rappelle que «Nayef Aguerd, Azzedine Ounahi, Oussama Targhalline, Youssef En-Nesyri et Abdelhamid Aït Boudlal incarnent le récit d’une histoire commune. Celui d’un projet mûri dans le temps, né d’une Vision Royale et devenu, aujourd’hui, une réalité pleinement assumée au sommet du football continental : l’Académie Mohammed VI de football». C’est ce qu’écrit la CAF sur son site officiel.
Pour cette CAN disputée à domicile, le Maroc avance avec un symbole fort : «cinq internationaux formés dans un même centre, alignés au plus haut niveau, dans une compétition où la pression, l’exigence et l’exposition ont atteint leur paroxysme».
La MAP ajoute que l’Académie Mohammed VI est le fruit d’une vision et d’une initiative de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, comme le rappelle Tarik El Khazri, responsable du recrutement, cité par la CAF. «Aujourd’hui, on parle d’une véritable marque «AMF», une signature reconnue au Maroc comme ailleurs en Afrique. Cette marque s’est exprimée dans le jeu, maîtrise technique sous pression, justesse dans les zones denses, mais aussi dans l’attitude. «Une humilité face au travail et une conscience claire de représenter quelque chose qui dépasse l’individu.
L’analyse de la MAP va plus loin : Nayef Aguerd incarne cette rigueur. Défenseur central posé, il s’est imposé comme un cadre naturel de la sélection. Azzedine Ounahi symbolise la lecture du jeu et la gestion du tempo. Oussama Targhalline apporte discipline et équilibre au milieu. Youssef En-Nesyri, arrivé très jeune à l’Académie, a transformé son potentiel athlétique en rendement au plus haut niveau. Quant à Aït Boudlal, il incarne la continuité dans cette génération montante déjà façonnée par les mêmes standards.
Avec des ténors comme Achraf Hakimi, Brahim Diaz, Yassine Bounou, Romain Saïss, Sofiane Amrabet ou encore Ismael Saibari, le trophée africain tant convoité depuis 1976 ne devrait pas quitter le Royaume. Un grand pincement au cœur, tout de même : l’absence sur la liste de Walid Regragui d’un météore nommé Hakim Zyech…
