La Banque Mondiale prête 450 millions de dollars au Maroc

La Banque Mondiale a approuvé cette semaine un prêt de 450 millions de dollars (environ 3,6 milliards de DH) en soutien à la stratégie à long terme du Maroc visant à renforcer le capital humain. Ce prêt a pour objectif d’améliorer le développement de la petite enfance dans les zones rurales et permettra de financer la 3ème phase de l’INDH (Initiative Nationale pour le Développement Humain) avec pour axe central le développement des jeunes enfants. «La trajectoire sociale et économique future du Maroc dépendra de sa capacité à accélérer les progrès dans le développement et la répartition équitable du capital humain», indique le Directeur des Opérations de la Banque Mondiale pour le Maghreb, Jesko Hentschel, cité dans un communiqué de l’institution. «Le programme soutiendra des interventions essentielles pour renforcer l’accès des populations rurales à des services de développement de la petite enfance de qualité», a-t-il fait remarquer.
Le programme est conçu pour accompagner les stratégies adoptées par les autorités marocaines en vue de promouvoir le développement des enfants, en s’appuyant sur des données probantes, explique la Banque Mondiale, notant qu’il apparaît que les disparités observées au détriment des enfants des zones rurales du Maroc sont liées à leur manque d’accès à des programmes de développement de la petite enfance de qualité et à leur éloignement des services centrés sur la nutrition, la santé et la stimulation cognitive précoce. Le programme s’attachera par conséquent à soutenir cette palette complète de services en milieu rural.
Le suivi, l’évaluation et la coordination des services de développement de la petite enfance seront renforcés à l’aide des mécanismes institutionnels déjà en place. «Il est indispensable de surveiller l’épanouissement global des enfants depuis la naissance jusqu’à leur entrée à l’école primaire pour faire en sorte que les systèmes de développement de la petite enfance, dans le monde entier, viennent efficacement en aide aux enfants vulnérables», déclare pour sa part Samira Nikaein, spécialiste de l’éducation et co-chef d’équipe de ce projet.