On le sait depuis longtemps : les réseaux sociaux sont le pire miroir des dysfonctionnements de la société ! Ils déforment ce qu’ils veulent, travestissent ce qui ne leur plaît pas, maquillent la réalité brute, occultent les faits avérés… On n’est plus à une turpitude près par jour ! Sensationnalisme et mercantilisme obligent.
Le dernier exemple nous est fourni par des vidéos relayées récemment sur les réseaux «asociaux», laissant croire à une défaillance des infrastructures hôtelières à Agadir, cet été. Les faits révèlent une thèse bien différente des allégations en ligne… Deux groupes de touristes français ont été victimes d’annulations de réservations par leur tour-opérateur. Les autorités et les professionnels à Agadir se sont mobilisés pour assurer leur hébergement le jour même ! De quoi éviter un impact négatif sur leur séjour.
Le premier épisode est survenu le 24 juillet dernier, lorsqu’un groupe de 49 touristes s’est présenté dans un hôtel d’Agadir en pleine haute saison. Or, leurs réservations avaient été annulées, le 15 juillet, par leur tour-opérateur, sans solution alternative… Cette défaillance a entraîné une totale incompréhension chez les voyageurs français, à leur arrivée. Une mobilisation conjointe des acteurs touristiques locaux a permis, le jour même, aux touristes français d’être répartis sur plusieurs établissements de standing similaire. L’impact de l’incident sur leur séjour en a ainsi été minimisé.
Le second épisode a eu lieu le 31 juillet dernier. Une situation comparable qui a concerné un autre groupe relevant du même tour-opérateur (!), de nouveau en raison d’une absence de communication préalable. Là encore, les autorités touristiques et les professionnels de l’hôtellerie à Agadir ont assuré une solution rapide.
Bien que circonscrits, ces incidents soulignent l’importance d’une meilleure coordination avec certains opérateurs touristiques étrangers. La diversité et la réactivité des structures locales ont permis d’éviter une rupture de service, confirmant la capacité d’Agadir à préserver son attractivité en haute saison. Surtout, la conclusion des deux épisodes a permis de démontrer la prodigieuse propension de certains «médias» en ligne à tirer sur tout ce qui bouge dans un Maroc toujours en pleine dynamique économique et sociale. Le «buzz», surtout quand il est de mauvais goût, voire outrageusement mensonger, fait vendre les «clics» et les «vues». Qu’importe la vérité, du moment que le compteur Youtube égrène des revenus !
H. E.
