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DANS MAROC , IL Y A «ROC»

Par HASSAN EL ARCH

Directeur de la Rédaction

direction@letempsmag.ma

Ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort. L’adage est universellement connu. Il est d’une pertinence et d’une profondeur remarquables. On peut l’appliquer aux individus autant qu’aux États. Les deux peuvent faire preuve de résilience et se dépasser dans les moments critiques pour mieux se projeter vers l’avenir. Les individus n’ont pas l’apanage des rêves. Les communautés, les gouvernements, les pays en tant qu’États ont eux aussi une propension à rêver, à imaginer, à espérer… Il en est des hommes comme des structures institutionnelles qui les gouvernent : faire toujours mieux sous peine de faire du surplace. L’échec est dans l’ordre naturel des choses, mais pas l’abdication face au péril. Le sentiment d’impuissance est très humain, mais il ne dure que le temps d’une remise en question. Un genou à terre, pas les deux. Une épreuve pénible, pas la fin du monde. Une dynamique enrayée, pas un rêve brisé. À l’image des hommes, les institutions bougent, s’emballent, s’essoufflent, redémarrent, remettent en question leur modèle de fonctionnement, jamais leur mission. Ainsi va la société. Ainsi s’exprime le progrès. Au Maroc comme ailleurs. Plus résilient, plus uni que jamais, le Royaume donne raison au précieux adage cité plus haut. En l’espace de quatre années seulement, il a vécu des épreuves structurellement dévastatrices mais, à chaque fois, s’est relevé la tête plus haute. Le génie de son Roi et l’extraordinaire empathie de ses citoyens ont fait la différence aux moments les plus difficiles. La crise sanitaire, la sécheresse, le séisme, l’inflation, l’adversité… De quoi mettre les deux genoux à terre. Durablement. Mais c’est le Maroc ! Et dans Maroc, il y a «roc» : Nous aimons profondément ce pays et le portons dans nos cœurs, nuit et jour. Nous enseignons son amour à nos enfants. Nous nous émouvons devant son drapeau. Et nous ferons toujours en sorte qu’il soit plus fort et plus résilient. Chacun de nous à sa manière. Pas en 2024 seulement, mais tant que nos cœurs continueront de battre au rythme de «Manbita Al Ahrar».

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