Sahara marocain : 2025, année charnière

Pendant des décennies, la rigidité de la position algérienne et de ses affidés séparatistes sur le Sahara a laissé ce dossier végéter dans les tiroirs de l’ONU en perpétuant un statu quo qui profitait avant tout à la junte militaire dirigeante à Alger. Cependant, depuis l’intronisation du Souverain, le Maroc a commencé à revoir sa démarche, qui a donné lieu à la proposition d’autonomie en 2007. Ce plan écarté du revers de la main à Alger, qui cherche à perpétuer un conflit monté de toutes pièces, a fini par s’imposer au fil des années comme la SEULE solution réaliste, pacifique et durable au différend.
Aujourd’hui, on assiste à un consensus international qui ne cesse de se raffermir avec de nouvelles reconnaissances de la pertinence et du pragmatisme de cette solution. Si 85% des membres de l’ONU ont apporté leur soutien au Plan d’autonomie, cela veut dire que la chose est pliée ou presque ! L’enterrement de l’option référendaire, chère à Alger, est infaisable sur le terrain. Cette convergence de la communauté internationale prend d’autant plus de poids que 3 membres sur les 5 permanents du Conseil de Sécurité ont reconnu le plan d’autonomie comme seule solution viable, à savoir les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne.
Sérieux, crédible et réaliste, le plan d’autonomie rallie de plus en plus d’Etats en Europe, en Afrique, en Asie et en Amérique latine. Ce tournant stratégique est d’autant plus conforté par les problèmes sécuritaires dans le Nord du continent africain, notamment la menace jihadiste et les connexions entre les séparatistes et les terroristes. Désormais, on s’achemine clairement vers la fin d’un anachronisme entre deux visions, l’une moderne, l’autre passéiste. À la veille du 50ème anniversaire de la Marche Verte, force est de constater que la donne a changé.
Le Maroc, partisan de la paix, du développement local endogène et qui assume ses responsabilités contraste avec l’Algérie, qui végète encore dans une idéologie armée, dépassée et désuète, qui fuit en avant et qui entrave tout processus de paix au Sahara. La communauté internationale n’est pas dupe. Elle comprend qu’Alger veut à tout prix maintenir un statu quo. Elle en a pris acte et elle a réagi en conséquence. De fait, Alger récolte aujourd’hui les fruits de ses positions malveillantes et se retrouve isolée sur le plan international. En revanche, le Maroc, avec sa démarche proactive, pourrait bien renverser la vapeur et trouver une issue pacifique à ce conflit dans les prochaines années.
La Rédaction