«Diplodocus», une aventure animée pleine de magie, débarque dans les salles au Maroc

«Diplodocus», le film-événement de réalisateur polonais Wojtek Wawszczyk (photo), inspiré des bandes dessinées cultes du peintre également polonais Tadeusz Baranowski, est dans les salles au Maroc depuis hier mercredi, grâce à une distribution de Film Event Consulting.
C’est une œuvre hybride, audacieuse et profondément attachante qui s’apprête à séduire les familles marocaines. Présenté en première mondiale lors du Festival d’Annecy 2024 (France), «Diplodocus» est bien plus qu’un simple film d’animation : c’est une épopée interstellaire qui mêle prises de vues réelles et animation 3D dans un style visuel résolument contemporain.
Derrière ce projet ambitieux, il s’agit d’un hommage vibrant à l’imaginaire de l’enfance. Adapté des bandes dessinées de Tadeusz Baranowski, vendues à plus de 3 millions d’exemplaires, «Diplodocus» donne vie à un jeune dinosaure rêveur embarqué dans un voyage à travers les galaxies pour retrouver ses parents et sauver son monde en péril.
Ce héros sympathique n’est pas seul dans sa quête. Il est entouré d’un groupe de compagnons fantasques : Entomology, une pilote aussi rusée que téméraire, le magicien gaffeur Hocus Pocus et l’extravagant Professeur Bizarévitch. Ensemble, ils affrontent des mondes étranges, des dangers inattendus et des défis d’une ampleur cosmique, dans une aventure aussi drôle qu’émouvante.
Conçu pour un public familial dès 6 ans, le film brille par son humour, son rythme trépidant et la richesse de ses univers visuels. Mais «Diplodocus» ne se contente pas de divertir; il interroge aussi la valeur de l’amitié, le pouvoir de l’imagination et l’acceptation de la différence.
Pour le réalisateur, «Diplodocus» est un projet de cœur. Il le décrit comme un dialogue entre l’enfant qu’il était (émerveillé par les planches de Tadeusz Baranowski) et l’artiste accompli qu’il est devenu. On y retrouve les influences des grands studios comme Pixar, mais aussi le souffle poétique propre au cinéma d’animation européen.
La bande de musique originale, signée par le compositeur polonais Mikolai Stroinski, accentue cette dimension émotionnelle, avec un subtil mélange de synthétiseurs vintage et de cordes symphoniques.
Fruit d’une coproduction entre la Pologne, la République tchèque et la Slovaquie, «Diplodocus» bénéficie du savoir-faire des studios PFX, spécialistes reconnus des effets spéciaux. Le film marque une première historique : c’est le premier long-métrage d’animation «3D» de cette envergure jamais réalisé en Pologne. Déjà vendu dans plus de 100 pays (du Royaume-Uni à la Corée du Sud, en passant par la France), il s’annonce comme un gros succès international.
L. F.