Un beau 10ème anniversaire, cette semaine, pour la Biennale Internationale de Casablanca

Pour sa 5ème édition en 10 ans, la Biennale Internationale de Casablanca inaugurera la première partie de programme le jeudi 17 novembre courant à l’American Arts Center à Casablanca. Trois expositions sont prévues à l’American Arts Center, à la So Art Gallery et au BIC Project Space, présentant jusqu’au 17 décembre les œuvres de 17 artistes. À l’American Arts Center : Brahim Benkirane (Maroc), Kyoo Choix (Corée du Sud/France), Alessandra Ferrini (Italie/Royaume-Uni), Brandon Gercara (France), George Hallett (Afrique du Sud), Amira Hanafi (Égypte/États-Unis), Emilia Izquierdo (Chili/Royaume-Uni), Elias Mendel (Royaume-Uni), Gideon Mendel (Afrique du Sud/Royaume-Uni), Ada Pinkston (États-Unis) et Buhlebezwe Siwani (Afrique du Sud). À la So Art Gallery : Aisha Jemila Daniels (États-Unis), Lebohang Kganye (Afrique du Sud), Sharlene Khan (Afrique du Sud) et Alice Mann (Afrique du Sud). Au Bic Project Space : Khadija Tnana (Maroc) et Ziad Naitaddi (Maroc).
Le programme associé de la Biennale portera par ailleurs sur une collaboration avec La Serre de l’Atelier de l’Observatoire (Maroc).
Les artistes ont été sélectionnés sur appel à candidatures lancé en 2019, dans le cadre d’une recherche curatoriale menée de 2019 à 2022, et suite aux lectures de portfolios qui se sont tenues à Casablanca puis virtuellement en juillet et août 2022.
Cette 5ème Biennale Internationale de Casablanca est placée sous la direction artistique de Christine Eyene (Angleterre/Cameroun), historienne de l’art et commissaire d’expositions, en collaboration avec trois jeunes commissaires : Selma Naguib (Maroc), Patrick Nzazi Kiama (République Démocratique du Congo/France) et Juste Constant Onana Amougui (Cameroun).
Intitulée «Les mots créent des images», la 5ème édition de la Biennale s’inspire de l’œuvre du photographe sud-africain George Hallett (1942-2020) et du rôle de la littérature africaine dans les processus de création de l’image. Le thème se réfère aussi à une observation de Jacques Derrida, durant son séminaire «Trace et Archive, Image et Art» (2002) sur «L’idée de mot œuvrant comme image, au-delà même de ses propriétés discursives». Les expositions rassembleront des œuvres pluridisciplinaires incluant peinture, photographie, vidéo, installation, performance et art numérique.
En plus des expositions, la Biennale proposera un riche programme public débutant lors des journées professionnelles du 17 au 20 novembre, au musée de la Fondation Abderrahman Slaoui et à l’American Arts Center, comprenant performances, discussions, et conversations entre les artistes et les commissaires de la Biennale, ainsi que des interventions de Siham Weigantc (commissaire indépendante, (Maroc), du Pr. Joasia Krysa (Royaume-Uni), Yann Mazéas (France) et bien d’autres.
À préciser qu’un deuxième temps de la Biennale Internationale de Casablanca est programmé du 1er juin au 2 juillet 2023. (Photo : Direct Business).