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Il est comme ça, notre Maroc !

Par HASSAN EL ARCH

Directeur de la Rédaction

direction@letempsmag.ma

Certains anniversaires marquent l’existence d’une personne, la vie d’une communauté. À l’autre bout du spectre, des dates jalonnent le destin d’un pays et forgent son identité. Il en est ainsi de l’INDH au Maroc. L’Initiative Nationale pour le Développement Humain a célébré, le samedi 18 mai, le 19ème anniversaire de son lancement par S.M. le Roi Mohammed VI.

Quand on considère cette date et que l’on jette un regard objectif dans le rétroviseur, on se rend compte que l’idée d’État social au Maroc (très consommée en ce moment) n’est pas un chantier de l’actuel gouvernement, ni d’ailleurs de celui qui l’a précédé, toutes couleurs politiques confondues. C’est une œuvre de Règne et un acquis national, voulu et consacré par le Leader de la Nation en 2005. Et depuis 19 ans, c’est un chantier ouvert, permanent, à durée et à articulations exponentielles. Normal ! Le développement humain n’a pas de limites calendaires. Il se construit sur la durée pour une, deux, voire trois générations. C’est là l’un des traits de génie du Souverain.

Avec du recul, on se rend compte une nouvelle fois, en ce mois de mai 2024, de tout ce que cette Vision Royale a permis de réaliser pour bétonner les fondamentaux du Maroc aux plans social et économique. Les enfants nés en 2005, lorsque l’INDH a été proclamée, sont âgés aujourd’hui de 19 ans. Beaucoup ont pu aller s’instruire à l’école, s’habiller convenablement et profiter des plaisirs sains de leur vie. Grâce, évidemment, au travail de leur famille parce que le père ou la mère, de condition sociale modeste, ont été accueillis dans la dynamique de l’INDH et accompagnés dans la mise en place d’une activité génératrice de revenu. C’est une réalité qui se confirme chaque jour à travers l’ensemble des douze régions du Royaume.

Trois étapes, rappelons-le, caractérisent le déploiement de cette dynamique. Une première phase s’est étalée de 2005 à 2010, autour de quatre programmes visant différentes catégories sociales concernées. La lutte contre la pauvreté en milieu rural, l’exclusion sociale en milieu urbain et la précarité sont les principaux objectifs assignés à ces programmes.

La deuxième phase s’est déclinée de 2011 à 2015, avec une forte impulsion grâce à un effort financier supplémentaire et considérable. Les communes rurales et les quartiers urbains pauvres ont été ciblés.

La troisième phase s’est articulée de 2019 à 2023. Elle est venue consolider les acquis enregistrés au cours des précédentes phases et s’est déclinée sur quatre programmes axés sur la réduction du déficit en termes d’infrastructures et de services de base dans les zones sous équipées, l’accompagnement des personnes en situation de précarité, l’amélioration du revenu et l’intégration économique des jeunes. Le tout dans le cadre d’un soutien du développement humain en faveur des générations montantes grâce à l’investissement dans le capital humain.

Oui, un chantier de Règne. Ouvert. Permanent. Transgénérationnel. Fondateur d’un Maroc chaque jour un peu plus fort parce qu’il a foi dans ses capacités et avance vers l’avenir sans vaciller. Et lorsqu’il vacille ou met un genou à terre, il trouve toujours les ressources pour se relever, la tête toujours haute. Il est comme ça, notre Maroc, et c’est aussi pour cela que nous l’aimons tant !

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