Par HASSAN EL ARCH
Directeur de la Rédaction
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Oui, c’est un Conseil des Ministres au parfum de Mondial 2030 que les Marocains ont suivi, le 4 décembre courant. Le Souverain en a présidé la tenue, au Palais Royal à Rabat, avec en toile de fond, le méga-chantier de la Coupe du Monde de football FIFA dont le Royaume accueillera une partie des matchs dans le cadre de la triple candidature Espagne-Maroc-Portugal. Comme nous le relatons dans notre focus «L’Evénement» (pages 8 et 9), l’essentiel des travaux de ce Conseil a été consacré à l’exposé de Fouzi Lekjaa, Ministre délégué auprès de la Ministre de l’Economie et des Finances, chargé du Budget, et Président du Comité Coupe du Monde 2030. Le haut responsable a présenté devant S.M. le Roi l’état d’avancement des préparatifs du Royaume pour l’organisation de cet événement sportif international. Fouzi Lekjaa, avec son talent d’orateur avéré, a passé en revue les phases franchies par le dossier de candidature du Royaume, depuis l’annonce mémorable par le Souverain, le 14 mars 2023, de la présentation de cette candidature conjointe avec nos voisins ibériques, espagnol et lusophone, pour l’organisation de ce Mondial 2030 qui, déjà, fait tant fantasmer ! Comme rappelé par le Souverain puis par les principaux responsables du pilotage de ce dossier sans précédent dans l’histoire contemporaine du Maroc, ce n’est pas tant l’événement du Mondial 2030 lui-même qui est au centre de la dynamique exceptionnelle de ce chantier, mais tout ce que la mobilisation des Marocains permettra de réaliser au cours des 5 prochaines années. 5 ans pour assurer et rassurer ! En d’autres mots, l’accélération du trend de développement global du pays. Mise à niveau des stades, élargissement et rénovation des aéroports des six villes hôtes, affermissement des infrastructures routières, densification des réseaux intra-urbains, lancement d’une mise à niveau territoriale intégrée s’étendant même au-delà des villes hôtes des matchs de la Coupe du Monde, développement des infrastructures hôtelières et commerciales, renforcement et modernisation de l’offre médicale, modernisation des réseaux de télécommunications, lancement de programmes de formation pour le renforcement des compétences des jeunes… Excusez du «peu» !
