Programme «Forsa» : le ministère du Tourisme publie un démenti
Au Maroc (comme ailleurs), les fake news sont un véritable sport national. La dernière fausse information cible le programme gouvernemental «Forsa», déployé par le ministère du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire. Le ministère vient, en effet, des diffuser un communiqué démentant formellement toute information faisant état de scénarios infondés sur le programme «Forsa», notamment des fake news évoquant une «saisie» du Département ministériel par le Médiateur du Royaume pour «des financements supplémentaires à Tanger».
Le ministère souligne les points suivants :
– Faits et chiffres : le gouvernement a non seulement tenu son engagement à l’échelle nationale, mais a même dépassé ses objectifs initiaux. Initialement fixé à 20.000 bénéficiaires, le programme «Forsa» a réussi à financer 21.200 porteurs de projets sur ses deux éditions.
– Processus et équité : l’attribution des financements a respecté strictement le principe d’équité territoriale prévu initialement. Toutes les régions ont bénéficié de l’intégralité de leur quota régional. Aucune recommandation n’a été communiquée par le Médiateur du Royaume «reconnaissant que les plaignants ont subi une injustice».
– Accompagnement des porteurs de projets : l’écosystème entrepreneurial, incluant les incubateurs et les institutions financières, a assuré un suivi rigoureux des candidats. Les porteurs de projets ayant respecté les délais et les procédures ont pu signer leurs contrats dans les temps impartis.
– Formation et incubation : le programme «Forsa» a pris en charge tous les frais de formation et d’incubation des participants, y compris les frais associés. Cette formation vise à qualifier les participants en entrepreneuriat, bénéficiant ou non d’un financement «Forsa».
– Suivi des dossiers : 545 candidats ont exprimé leur volonté d’être accompagnés par le programme «Forsa» auprès du Médiateur du Royaume. La Société Marocaine d’Ingénierie Touristique (SMIT) a examiné chacun de ces dossiers individuellement. Les porteurs de projets qui ne peuvent bénéficier du programme ont été réorientés vers d’autres solutions de financement, notamment le programme «Intilaka» avec les banques. Des conventions ont été signées pour faciliter cette réorientation et assurer un soutien continu.