Le titre choisi ne souffre d’aucune ambiguïté : «Une faveur à l’Algérie qui empoisonne les relations avec le Maroc». C’est ce que rapporte notre confrère TelQuel, citant un article publié mardi dernier par le quotidien espagnol «El Pais». Le journal raconte les coulisses du transfert du leader du «Polisario», Brahim Ghali, hospitalisé depuis fin avril dans un hôpital, près de Saragosse, en Espagne. Le séparatiste serait arrivé le 18 avril à la base aérienne de cette ville à bord d’un avion de la présidence algérienne. «El Pais» explique qu’il a été emmené sous escorte policière jusqu’à l’hôpital où il a été inscrit sous une fausse identité (Mohamed Ben Battouche). C’est Sabri Boukadoum, Ministre algérien des Affaires étrangères, qui aurait formulé la demande d’admission aux autorités espagnoles pour la prise en charge de Brahim Ghali, ce dernier étant «gravement malade du Covid et en danger de mort».
