Réda Dalil, journaliste vertueux, être humain attachant, vient de s’éteindre encore jeune, après un long combat avec la maladie. À 44 ans, il a rendu l’âme hier et la nouvelle de sa disparition a bouleversé tout le microcosme de la presse au Maroc. Une belle plume et un talent rare qu’on n’oubliera pas de sitôt.
Réda Dalil était Directeur de la Publication du magazine TelQuel. Après des débuts dans le secteur privé, notamment dans le marketing, il a vite réalisé où était sa voie. Il s’est tourné vers la presse, fort d’une belle maîtrise de la langue de Molière mais surtout nanti de cette curiosité innée qui fait les vrais journalistes.
Avant la Rédaction de TelQuel, le défunt avait dirigé la Rédaction du magazine Le Temps. Journaliste, essayiste et romancier, Réda Dalil est né le 3 mai 1978 à Casablanca. Son premier roman, «Le Job», l’a positionné comme l’une des valeurs sûres de la scène littéraire francophone au Maroc. Le livre a été publié en 2014 et a remporté le Prix Littéraire La Mamounia, ainsi que le Prix Gros Sel du Public en Belgique. Il avait par ailleurs contribué à un travail éditorial collectif, «Auteurs à 100%» en soutien à l’éducation des enfants au Maghreb via l’Association Enfance Maghreb Avenir (EMA).
Ses éditoriaux incisifs, pleins de finesse et de profondeur, nous manqueront durablement… Sa disparition est une grande perte pour le journalisme et la littérature au Maroc. En cette douloureuse circonstance, LE TEMPS présente à sa famille et à ses proches ses sincères condoléances.
À Dieu nous sommes et à Lui nous retournons.
LE TEMPS
