Maghreb Intelligence révèle «une bombe à retardement» au sommet du pouvoir algérien
Au début de ce mois de janvier, le Président algérien Abdelmadjid Tebboune a limogé le Directeur Général de la Sûreté Nationale, Farid Ben Cheikh, sous prétexte de multiples défaillances de cette institution sécuritaire, notamment suite à l’infiltration secrète d’un certain nombre d’immigrés clandestins à bord d’un avion d’Air Algérie.
Le site électronique «Maghreb Intelligence» rapporte cette information en indiquant que le limogeage de Farid Ben Cheikh pourrait être «une bombe à retardement» susceptible de conduire à la déstabilisation de l’ensemble du régime algérien. Selon le même site électronique, le désormais ex-patron de la Sûreté Nationale algérienne détenait de nombreux dossiers secrets incriminant de nombreux Généraux importants de l’Armée et des Renseignements ainsi que leurs familles. Ces dossiers comprennent, par exemple, des enquêtes sur la corruption de Généraux du Renseignement, sur leurs relations avec l’étranger et sur leur implication dans des affaires criminelles.
«Maghreb Intelligence» indique également que Farid Ben Al-Sheikh exploitait les ressources de la Direction Générale, dont il avait la charge, à des fins politiques, le but étant d’affaiblir ses opposants au sein du régime algérien. Si lesdits dossiers venaient à être divulgués au grand public, l’affaire pourrait conduire à une véritable guerre de clans au sein du régime algérien.
C. A.
